Accueil Actu

Un Belge sur 10 se prive de loisirs ou relations sociales pour raisons financières

(Belga) Un Belge sur 10 se prive de loisirs ou relations sociales pour raisons financières, selon l'enquête statistique sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) publiée lundi par l'Office belge de statistique Statbel.

L'enquête EU-SILC, menée auprès de 6.000 ménages belges depuis 2004, mesure la privation matérielle à l'aide de neuf éléments relatifs à la privation de biens matériels et à l'incapacité de réaliser certaines actions: payer ses factures à temps, se permettre tous les deux jours au moins un repas complet, s'offrir une semaine de vacances par an, faire face à une dépense imprévue, posséder un téléphone, une télévision, un lave-linge, une voiture et enfin se chauffer convenablement. Une personne se trouve en situation de privation matérielle sévère lorsqu'au moins quatre éléments s'appliquent. En 2018, 5% de la population en Belgique se trouvait dans ce cas. Par ailleurs, faire face à des dépenses imprévues (d'un montant de 1.100 euros) reste un obstacle majeur pour 24% de la population. De même, près d'un quart de la population (23%) ne peut pas s'offrir une semaine de vacances par an pour des raisons financières. D'autres éléments pris en comte révèlent par ailleurs que 12% de la population de 16 ans et plus n'est pas en mesure de participer à des activités de loisirs de manière régulière tandis que 10% ne peut pas se permettre de dépenser une petite somme d'argent chaque semaine pour soi-même. Au final, 19% de la population vit dans un ménage déclarant avoir des difficultés à boucler son budget. (Belga)

À lire aussi

Sélectionné pour vous