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Menace de grève chez le contrôleur aérien Skeyes: les vacances de Carnaval perturbées par un mouvement de grogne?

Le conflit social chez Skeyes, la société en charge du contrôle aérien belge (ex-Belgocontrol), perdure. Il est question de nouvelles réunions. La menace de grève durant les vacances de Carnaval reste cependant très réduite

Toute une série de dossiers fâche actuellement les syndicats de Skeyes, l'ancien Belgocontrol. L'ACV/CSC recense 25 points importants, concernant notamment les demandes d'interruption de carrière, les nominations et les primes, et un nouveau centre de formation à Steenokkerzeel. Ils ne se sentent pas pris au sérieux par la direction. Une rencontre entre les deux parties était prévue ce mardi matin.

Sébastien Rosenfeld, notre journaliste était en direct de Steenokerzeel dans le RTLINFO13H. Il nous expliquait que la menace de partir en grève était bien réelle ce matin "mais il semblerait qu'après plusieurs heures de discussion ce matin, il y ait des avancées et que les syndicats ont expliqué que pour l'instant ils ne feraient aucune action de grève, jusqu'au 11 mars, date de la prochaine réunion. Ils accordent donc une chance supplémentaire à la direction de Skeyes."

Cependant, en début d'après-midi, la menace d'une grève durant es congés n'était pas totalement écartée. "La CSC doit encore discuter avec sa base vendredi matin et pourrait lancer une action. La menace n’est pas totalement écartée pour les vacances mais très réduite", a précisé notre journaliste.


"Il est temps de mettre les cartes sur la table"

L'ACV-Transcom (CSC-Transcom) avait déposé un préavis le 8 février dernier, couvrant des actions éventuelles à partir du samedi 23 février. Kurt Callaerts, responsable général CSC-Transcom maritime et aviation était interrogé ce matin sur le sujet: "Depuis samedi, les 15 jours de préavis sont finis. À ce moment-là, on peut partir en grève dès aujourd'hui. Pour le moment, nous n'avons pas de propositions concrètes de Skeyes sur nos revendications. Il est temps de mettre les cartes sur la table du côté de la direction."

Les trois dernières réunions de conciliation n'avaient pas donné satisfaction au syndicat chrétien. "Nous maintenons donc le préavis. Nous n'avons pas le choix. Nous demandons plus de sérieux de la part de la direction, sinon de nouvelles grèves sont inévitables", explique le syndicat chrétien.

Le syndicat attend de la direction un agenda clair dans un délai raisonnable afin de se pencher sur les 25 points soulevés par l'organisation de défense des travailleurs. "Chaque semaine, nous évaluerons les progrès dans ces travaux et nous déterminerons si nous passons à l'action. Nous appelons les autres syndicats à se joindre à l'initiative."

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