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Un ministre fédéral de la mobilité plutôt que 3 ministres régionaux? La réponse COCASSE de ces députés flamand et wallon

La mobilité était au cœur du premier débat pré-électoral proposé dans C'est pas tous les jours dimanche.

À 10 semaines des élections, les têtes de liste des différents partis sont venus débattre des problèmes de mobilité et des potentielles solutions. Fin du diesel, péages à l’entrée des grandes villes, RER… Différentes pistes de réflexion ont été abordées et notamment la création de bandes réservées au covoiturage. La première sera bientôt mise en service de la E411 entre Arlon et le Grand-Duché du Luxembourg. En revanche, entre Wavre et Bruxelles, cela coince toujours…

Pour Tim Vandenput (Open VLD), député fédéral, bourgmestre d'Hoeilaart et candidat à la Chambre en Brabant flamand, si ce projet ne se concrétise pas, c'est la faute aux régions qui n'arrivent pas à s'accorder. Il va plus loin en réclamant la refédéralisation de la mobilité.


"Il faut un ministre qui règle tout"

"C'est plus compliqué de trouver un accord entre trois régions. On constate qu'aujourd'hui, on a 4 niveaux de décisions sur la mobilité. Pour moi, il faut un niveau, fédéral, qui organise la mobilité. Il faut un ministre qui règle tout", a-t-il lancé.  

Ce à quoi Pierre-Yves Dermagne, chef de groupe PS au Parlement wallon, bourgmestre de Rochefort et candidat au Parlement wallon pour Dinant-Philippeville, a répondu qu'il n'était "absolument pas" d'accord avec ça. Pour lui, il faut "mettre de l'huile dans les rouages, faire en sorte que les choses soient plus simples, plus faciles, plus rapides", a-t-il expliqué.


"Ça fonctionne avec le Grand-Duché du Luxembourg"

"On voit que ça fonctionne avec le Grand-Duché du Luxembourg, pourquoi est-ce que ce qu'on arrive à le faire avec le Grand-Duché et pas avec la Flandre ? C'est une question de volonté politique", a-t-il poursuivi. "Refédéraliser finalement, c'est redonner le pouvoir à la Flandre", a-t-il conclu.

"Pourquoi ?", s'est demandé Christophe Deborsu, étonné de voir un député flamand favorable à ce que la Belgique ait un seul ministre de la mobilité tandis que le député wallon préfère qu'on en conserve trois. "Parce que ce sera toujours un ministre flamand ?", a demandé le journaliste. Pierre-Yves Dermagne a acquiescé, rejoint par François Bellot (MR), actuel ministre de la mobilité. Il propose plutôt la création d'"une agence interfédérale de la mobilité" dans le but de "partager la réflexion et synchroniser les projets".

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