Accueil Actu

En 2018, la police est intervenue 23 fois pour des messages de haine sur le net

(Belga) La police fédérale n'est intervenue qu'à 23 reprises l'année dernière pour demander à Twitter, Facebook ou Google de supprimer des messages de haine, rapporte Het Laatste Nieuws samedi. Dans la foulée des attentats de Christchurch, seul un procès verbal a été dressé.

La section de la police fédérale chargée de la surveillance des messages de haine sur Internet, l'Internet Referral Unit (i2-IRU), a traité 922 dossiers l'année dernière, mais n'est intervenue que 23 fois pour demander à des sites comme Twitter, Facebook, ou Google de supprimer certains commentaires, selon le quotidien flamand. "Lorsque nos services détectent un message inapproprié lié à notre pays sur le net, ils tentent d'identifier la personne derrière le profil suspect", commente la police. "Un procès verbal est ensuite dressé et nous demandons à la plateforme sur laquelle a été publié le message de le supprimer". Un prêcheur de haine n'est poursuivi que s'il poste des commentaires inappropriés à répétition. "Nous analysons son profil et son comportement sur le net. Ce n'est qu'après que nous décidons s'il y a lieu d'engager des poursuites ou pas". (Belga)

À lire aussi

Sélectionné pour vous