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L'attaque frontale de Charles Michel contre "le conglomérat des gauches" sur l'environnement

Le congrès du MR, ce dimanche à Louvain-la-Neuve, était crucial pour le MR. Malgré l'arrivée du printemps, les derniers jours ont été sombres: après la perte de la coalition au fédéral, c'est la coalition avec le cdH à la région wallonne qui est devenue minoritaire. Comme vous allez le voir, en guise de contre-attaque, Charles Michel a chargé de front la gauche et sa position sur le climat.

C'est avec la thématique du climat que le président du MR, Charles Michel, s'est attaqué frontalement à son désormais meilleur ennemi politique, la gauche. "Personne n'a le monopole du défi climatique. Notre projet est optimiste. Il est positif. Face à un conglomérat des gauches, pour qui le climat est devenu un nouvel alibi pour suspecter, culpabiliser, imposer, contraindre, interdire, et bien sûr taxer, taxer et encore taxer! Au contraire, nous voulons libérer, stimuler, encourager, développer… En un mot, nous voulons progresser", a martelé Charles Michel.

Notre journaliste qui a suivi le congrès, Loïc Parmentier, a relevé deux propositions sur ce thème. "Par exemple avec des prêts à taux zéro pour la rénovation énergétique des bâtiments. Ou encore des avantages fiscaux pour les petites et moyennes entreprises, qui sont favorables au climat".


L'emploi pour répondre à la pauvreté

Le président libéral, également Premier ministre au fédéral, a laissant une place importante à la thématique de l'emploi. "Il y a la prospérité, 'Job job job', ce slogan qu'affectionne tant le président du parti et Premier ministre, Charles Michel. Au cœur du programme du MR, il y a l'emploi. Il serait, selon les libéraux francophones, la meilleure réponse contre la pauvreté", a commenté notre reporter Loïc Parmentier.

Nous refusons les pièges de l'aventure institutionnelle

Le président libéral est également revenu sur la coalition avec la N-VA. Le MR a gouverné durant cinq ans avec la N-VA au fédéral mais s'est targué d'avoir œuvré à la réalisation d'un programme socio-économique, le parti séparatiste ayant laissé de côté son agenda communautaire.

En vue du 26 mai, la N-VA, qui a claqué la porte du gouvernement fédéral en décembre, a présenté son programme confédéral. "Nous refusons les pièges de l'aventure institutionnelle. Nous ne voulons ni du séparatisme qui divise et qui déchire ni de l'ultrasocialisme qui appauvrit", a indiqué Charles Michel, agitant la menace d'une alliance entre la gauche et les nationalistes. "Ce cocktail national-socialiste, et la division et l'appauvrissement, c'est le Brexit en pire", a-t-il dit, dans une évocation à la doctrine du parti nazi.

Nous veillerons à ne pas donner les clés de la Wallonie à la FGTB

Particulièrement applaudi, le ministre-président wallon sortant Willy Borsus, dont le gouvernement est également devenu minoritaire, après le gouvernement fédéral, s'est félicité des "2.000 décisions et 100 réformes" menées depuis que le cdH a choisi le MR comme partenaire en remplacement du PS en juin 2017. "Nous avons fait le job. Nous veillerons à ne pas donner les clés de la Wallonie à la FGTB" le 26 mai, a-t-il dit.


Les militants ont approuvé les programmes

Près d'un millier de militants réformateurs ont approuvé dimanche à l'unanimité à Louvain-la-Neuve les programmes du MR à deux mois des élections régionales, fédérales et européennes du 26 mai. Parmi les mesures, de nouvelles propositions en faveur de l'emploi, après les 230.000 postes de travail créés durant la législature ainsi qu'une nouvelle réforme fiscale en faveur des bas et moyens salaires, ainsi qu'un "tax shelter" encourageant les PME qui investissent dans le climat.

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