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Loi climat: les militants ont passé une deuxième nuit de mobilisation au cœur de Bruxelles

Des centaines de militants ont passé une deuxième nuit dans la capitale pour faire pression sur les politiques. Ils veulent obtenir l'adoption d'une loi climat qui passe par la révision de l'article 7 bis de la Constitution.

Le "village du climat" installé place du Trône à Bruxelles était animé ce lundi soir, avec des centaines de personnes venues exiger une "loi Climat". Après des prises de parole, des concerts ont eu lieu pour donner chaud aux activistes. Le président de la CSC, Marc Leemans, s'est rendu sur place pour témoigner du soutien des syndicats, qui font partie de la Coalition Climat, l'un des organisateurs de l'action aux côtés de plusieurs autres associations dont Act For Climate Justice, Youth For Climate, Greenpeace ou encore Le Biais Vert."Les travailleurs sont préoccupés par les changements dans le monde, dans notre pays et au travail. Ces changements doivent être pris au sérieux tant par la politique que les syndicats. Chaque parti doit soutenir une loi climatique ambitieuse et appuyer sur le bon bouton. Ce n'est que comme cela que l'on obtiendra des progrès", a déclaré Marc Leemans.

Vers une "victoire historique" ?

La commission de Révision de la Constitution doit se réunir mardi matin pour se prononcer sur la révision de l'article 7bis de la Constitution, afin de permettre l'adoption d'une loi Climat. Les militants parlent déjà d'une victoire "historique", alors que le MR a finalement accepté de soutenir cette révision. "La suite appartient aux partis flamands. Ils ne peuvent pas se contenter de dire qu'ils régleront cela après les élections", a affirmé Dave Van Meel de la Coalition Climat. La plateforme des jeunes pour le climat a avancé sa prochaine marche à mardi au lieu de jeudi en raison de l'actualité à la Chambre. Les élèves partiront à 10h30 de la gare du Nord et se rendront jusqu'à la place du Trône."Depuis 11 semaines, nous prenons le risque de rater les cours et certains d'entre nous mettent ainsi leur diplôme en jeu. Les hommes politiques ne comprennent pas qu'ils jouent avec notre avenir, ne nous écoutent pas et ne changent rien. Nous pourrions presque devenir dépressifs, mais nous allons continuer", a assuré Adélaïde Charlier de Youth for Climate.

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