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Arrêt de travail spontané à l'aéroport de Charleroi: "On essaie de retrouver les passagers bloqués pour les faire passer en priorité"

Pendant 35 minutes, aucun passager n'a pu passer le contrôle de sécurité pour rejoindre le terminal de départ. Résultats: certains pourraient rater leur vol...

Un arrêt de travail a perturbé les opérations de l'aéroport de Charleroi ce mercredi. C'est Julien qui nous a prévenu via le bouton orange Alertez-nous, joignant un courrier récent d'un syndicat (voir photo) qui évoque pourtant une suspension du préavis de grève "le temps de la consultation".

Vérifications faites auprès de l'aéroport, il y a effectivement eu un mouvement spontané. "Entre 10h45 et 11h20, donc durant 35 minutes, il y a eu un blocage au niveau de l'inspection des passagers", nous a expliqué Vincent Grassa, porte-parole.

Le blocage a eu lieu au niveau de la sécurité, donc quand il faut faire la file pour montrer son bagage à main et passer le portique de contrôle. "Tout a été à l'arrêt durant 35 minutes, il y a donc des files importantes".

Dès 11h20, les contrôles ont à nouveau été effectués, et les passagers ont pu rejoindre leur terminal et leur porte d'embarquement.

Des passagers pourraient rater leur vol

Il y a bien entendu un risque que certains passagers ratent leur avion, mais l'aéroport essaie de le réduire au maximum. "En fonction de leur heure de départ, on essaie de faire passer en priorité les passagers qui pourraient rater leur vol". Mais au final, la décision de décoller sans tous les passagers à bord dépend du pilote, précise l’aéroport.

Difficile de chiffrer l'impact, mais il n'est pas impossible que les passagers n'ayant pas prévu une marge de sécurité de 2 ou 3 heures puissent rater leur vol ce mercredi midi.

L'origine de l'arrêt spontané est assez floue, mais elle intervient en pleine négociation au niveau global (tous les aéroports de Belgique) concernant des conditions salariales (primes, revalorisation) du secteur des "screeners" des aéroports: vérification des bagages à main, bagages en soute et cargo.

Voici le courrier envoyé le 2 avril et qui évoque la "suspension du préavis" :


 

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