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Sortie du nucléaire: l'approbation du mécanisme de rémunération est "un mal nécessaire", selon Greenpeace

(Belga) Greenpeace espère que le mécanisme de rémunération de capacité (CRM), qui assure la disponibilité d'une puissance électrique suffisante dans les prochaines années, ne sera jamais activé, indique l'organisation vendredi. Les prochains gouvernements "devront faire tout ce qui est en leur pouvoir" pour rendre ce mécanisme superflu, ajoute-t-elle.

La Chambre des représentants a approuvé la proposition de loi-cadre sur le mécanisme de rémunération de capacité dans la nuit de jeudi à vendredi. Ce texte vise à soutenir les centrales au gaz pour assurer la sortie du nucléaire en 2025. Il rémunère un producteur pour la mise à disposition d'une capacité, et celui-ci s'engage à rembourser la différence éventuelle entre le prix de l'option et le prix du marché quand cette capacité est utilisée. Selon Greenpeace, il est toutefois possible de se passer de nouvelles centrales au gaz si les politiques adéquates sont mises en oeuvre "rapidement et efficacement". "C'est parce que la ministre (de l'Energie, ndlr) Marghem patauge depuis des années que le parlement a dû approuver d'urgence dans ses derniers jours de travail une loi imparfaite mais nécessaire", explique Jan Vande Putte de Greenpeace Belgique, qui invite les prochains gouvernements à accélérer le développement de technologies innovantes. "S'ils ne le font pas, nous risquons de nous retrouver en 2021 avec de nouvelles centrales au gaz subventionnées qui émettront non seulement beaucoup de CO2, mais pourraient aussi coûter des milliards aux contribuables." D'après Greenpeace, les centrales électriques au gaz existantes doivent rester disponibles en tant que génératrices d'urgence, lorsqu'il est nécessaire d'assurer l'approvisionnement. (Belga)

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