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Frédéric, un Belge, s'apprêtait à entrer dans la cathédrale Notre-Dame au moment de l'incendie: il décrit la scène

Frédéric, un habitant de Waterloo, se trouvait à l'entrée de la cathédrale lorsque l'incendie s'est déclaré. Il raconte les faits à Corentin Simon.

Au petit matin, les portes ouvertes de Notre-Dame dévoilaient une scène de désolation : en s'effondrant, le toit, la charpente et la flèche ont jonché l'intérieur de la cathédrale de monceaux de débris calcinés. Les deux tours emblématiques de la façade ouest ont en revanche été épargnées par le spectaculaire incendie qui s'est déclaré lundi soir et mobilisé 400 pompiers pendant une quinzaine d'heures.

Frédéric, un habitant de Waterloo, était sur place au moment de l'incendie. Le Belge s’apprêtait à entrer dans la cathédrale vers 18 h 50. Il a été bloqué au dernier moment. Il explique qu'au début, il ne comprenait pas pourquoi il ne pouvait pas accéder au bâtiment. Puis, il a constaté que de la fumée se dégageait du toit. Le Belge a dû reculer au fur et à mesure avec le périmètre de sécurité installé par la police.

Le touriste, qui vient régulièrement à Paris et visite souvent la cathédrale, était de retour sur place aujourd'hui pour voir l’étendue des dégâts. Il a raconté les faits à Corentin Simon.

"On était sur le parvis. On comptait rentrer dans la cathédrale et deux personnes sont sorties en appelant les gens de la sécurité. Ils sont entrés quelques secondes et quand ils sont sortis, la police - deux, trois policiers - sont arrivés. Et là, ils ont commencé à évacuer le parvis, mais petit à petit, on a vu apparaître la fumée entre les deux tours. Nous, on était face à la cathédrale. On ne voyait pas du tout ce qui se passait derrière", confie-t-il.


"C'était vraiment impressionnant"

"Petit à petit, ils nous ont repoussés derrière le pont, mais vraiment par étape. Une fois sur le pont, on a pu encore regarder ce qui se passait et c'est de là qu'on a vu l'incendie qui était plus ou moins au centre. On voyait toute la fumée qui sortait par la rosace avec le toit qui était en flamme. De là, ils ont élargi le périmètre. Donc on a dû quitter le pont pour aller plus vers le quai. Une fois sur le quai, on a vraiment vu l'ampleur de l'incendie (...) Ca s'est vraiment fait en très peu de temps. Je dirais en 10-15 minutes... Le toit a vraiment pris très vite", explique le Waterlotois.

"On sentait vraiment la chaleur, c'était vraiment impressionnant", dit-il. "On a entendu le bruit de la flèche lorsqu'elle est tombée", ajoute l'homme.

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