Accueil Actu

Pourquoi le mouvement des jeunes pour le climat s'essouffle? La réponse d'Adélaïde Charlier

Notre journaliste Quentin Ceuppens suit la marche à Namur. Il a demandé à Adélaïde Charlier, la porte-parole francophone de Youth for Climate en Belgique, son sentiment sur cette marche à Namur qui n'a réuni que 400 personnes.

"C'est la rentrée pour les manifs, mais je pense qu'on a aussi été présents pendant les vacances. Pour le moment, ce qui est important, c'est de continuer sur le long terme. Le but est de toujours être présents les jeudis, de continuer notre "guerre" jusqu'au 26 mai", a-t-elle expliqué. "On l'a dit depuis la première marche. Après le 26 mai, on verra si les politiciens ont vraiment compris ce qu'on a demandé, s'ils vont commencer à prendre des actions concrètes. À ce moment-là, on verra et on adaptera."


"Important de voir la longueur du mouvement et le niveau international"

Pour elle, le nombre de participants en baisse n'est pas ce qu'il faut retenir du mouvement. "Je pense que les jeunes vont se battre jusqu'au bout. En tout cas, on va le faire jusqu'au 26 mai. Je pense qu'il est important de voir la longueur de notre mouvement et de regarder au niveau international aussi."


"Déçue"

En fin de journée, après la marche, elle s'est finalement dite "déçue mais toujours déterminée". "C'est bientôt les examens, les cours deviennent de plus en plus importants et il est de plus en plus difficile de s'absenter, surtout au niveau universitaire", a regretté la jeune Namuroise, qui évoluait à domicile pour l'occasion. "Namur, ce n'est pas Bruxelles non plus. Il a donc peut-être été plus difficile pour certains de venir", a-t-elle poursuivi. "Nous sommes quand même toujours présents et nous allons continuer notre mobilisation à long terme avec ceux qui souhaitent le faire. C'est cela qui est important."


Des rendez-vous maintenus les prochaines semaines

Plusieurs rassemblements ont ainsi été confirmés dans les semaines à venir. "Le 2 mai nous serons à Waterloo, puis à Mons le 9 mai", a-t-elle précisé. "La mobilisation se poursuivra ensuite le 17 mai à Bruxelles, où nous aurons l'honneur d'accueillir Raoni Metuktire, qui défend la forêt amazonienne", a-t-elle ajouté. "Nous voulons aussi finir en beauté le 24 mai, juste avant les élections, mais on garde la surprise."

À lire aussi

Sélectionné pour vous