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France: mystère autour de la mort d'un adolescent de 15 ans tué par balle sur son palier par des personnes cagoulées

"Un quartier calme", "une famille sans histoires", "un garçon discret" : après la mort d'un adolescent de 15 ans, tué par balle dans la nuit de mercredi à jeudi à son domicile à Aniche (Nord), les habitants du quartier exprimaient jeudi leur stupéfaction.

Le jeune, originaire de Guyane, habitait au rez-de-chaussée d'une petite résidence HLM en briques rouges de cette ville de 10.000 habitants de l'ancien bassin minier du Nord, située entre Douai et Valenciennes.

Dans le hall de l'immeuble, le sol était encore maculé de traces de sang jeudi matin. Sur la porte d'entrée de l'appartement, un scellé de la police : "Ne pas ouvrir (...) Meurtre".

A l'issue d'échauffourées mercredi soir, l'adolescent a été grièvement blessé par balle devant la porte de son domicile par trois hommes, dont deux portaient une cagoule, selon une source proche de l'enquête.

Les trois individus ont ensuite pris la fuite et la victime, touchée à la tête, a succombé à ses blessures dans la nuit.

Une famille "sans histoires" 


"C'est l'incompréhension... Il ne se passe jamais rien ici à Aniche", souffle jeudi matin une ancienne camarade de classe de la victime, devant l'immeuble où vivait l'adolescent avec sa famille.

"Quand on a appris la nouvelle, nous étions tous choqués... Il était gentil, il avait plein de copains, mais il ne sortait pas beaucoup", ajoute à ses côtés Mélina, scolarisée dans le même collège que le jeune homme.

Magali, une voisine, décrit quant à elle un quartier "tranquille" et une famille "sans histoires". "Mais, hier soir, j'ai entendu des bruits, un coup de feu, des cris, des pleurs, alors j'ai appelé la police (...) mais jamais je n'ai imaginé qu'il s'agissait d'un meurtre", raconte-t-elle, décrivant "un enfant agréable, très poli, discret".

Selon une dame se présentant comme la tante de la victime, le jeune Ivenson "venait d'avoir 15 ans", était scolarisé en classe de troisième et était arrivé de Guyane en 2011.

Elle raconte : "Selon ma famille, qui a assisté à la scène, deux hommes cagoulés et un homme qui ne l'était pas sont arrivés dans l'appartement et ont tiré un coup de feu". D'après elle, il s'agirait d'"un cambriolage qui a mal tourné".

Le parquet de Douai, qui n'a pas souhaité s'exprimer pour l'heure, a confié l'enquête à la police judiciaire de Lille.

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