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Les parents et le petit ami de Julie Van Espen se constituent partie civile: "Ce qui s'est passé est un vrai cauchemar" (vidéo)

Les parents et le petit ami de Julie Van Espen vont se constituer partie civile, a indiqué leur avocat, Me John Maes. Le corps de la jeune femme a par ailleurs été rendu à ses proches, confirme le parquet d'Anvers. "Ses proches vont pouvoir organiser les funérailles et dire au revoir à Julie", a dit Me John Maes.

Le corps de Julie Van Espen, une étudiante de 23 ans disparue depuis samedi soir à Anvers alors qu'elle avait rendez-vous avec des amies en ville, a été retrouvé lundi dans le canal Albert. Le même jour, Steve Bakelmans, un homme de 39 ans était arrêté. Ce dernier est passé aux aveux.  En se constituant partie civile, les parents et le petit ami de la victime auront accès au dossier. "Ce n'est pas très agréable à lire mais d'un autre côté, on veut savoir ce qu'il s'est passé", explique l'avocat des parents et du compagnon de Julie, Maître John Maes. Le corps de la jeune femme a entretemps été rendu à ses proches en vue de leur permettre d'organiser les funérailles. "Ils se réconfortent mutuellement mais le processus de deuil prendra du temps. Ils peuvent maintenant dire au revoir à Julie"."C’est très impressionnant même en tant qu’avocat. Ce n’est pas évident", a confié Me John Maes en ajoutant que "ce qui s’est passé, c’est un vrai cauchemar".


Des marches et des veillées organisées en mémoire de la jeune femme

L'affaire a ému une grande partie du public. Une veillée était d'ailleurs organisée en hommage à la jeune femme mercredi soir à 21h à Merksem (Anvers), avant d'autres marches prévues les jours suivants. Le point de rendez-vous était fixé au pont situé à proximité du Sportpaleis, à l'endroit où l'étudiante de 23 ans habitant Schilde a été tuée avant d'être jetée dans le canal Albert. Les personnes désirant être présentes étaient invitées à se munir d'une rose blanche, d'une bougie ou d'un flambeau. 

 
La famille ne commente pas le fait que le meurtrier présumé aurait dû être en prison

L'affaire a suscité un débat de société. Steve Bakelmans, l'auteur présumé des faits, a en effet déjà été condamné à deux reprises pour viol mais avait été remis en liberté dans l'attente de son procès en appel. La famille de la victime n'a pas tenu à faire de commentaires, selon Me Maes. "Cela ne ramènera pas la jeune femme. Je pense que c'est à d'autres d'y réfléchir et d'en tirer les conclusions appropriées. La famille ne prendra pas part à ce débat."


Des voix s'élèvent pour réclamer une modification de la loi

Steve Bakelmans n'avait pas été incarcéré après sa dernière condamnation en première instance. L'arrestation immédiate ne peut en effet n'être prononcée que s'il existe un risque réel que le condamné ne se soustraie à sa peine. Or, ce risque n'existait pas, selon le tribunal. Plusieurs voix se sont élevées depuis lors pour réclamer une modification de la loi afin de rendre possible l'arrestation immédiate lorsque le risque de récidive est présent.

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