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"Si on est raisonnable, il faudrait jouer la carte du confédéralisme", lance Bart De Wever

Bart De Wever affirme ce matin qu'il faudrait jouer la carte du confédéralisme pour bien faire, mais que cela risque de coincer au Sud du pays où les votes penchent vers la gauche. Le président des nationalistes flamands n'est pas très enthousiaste à l'idée de devoir négocier au fédéral dans cette configuration.

Le président de la N-VA, Bart De Wever, n'est pas très enthousiaste à l'idée de former un gouvernement fédéral. La Flandre a voté à droite et à l'extrême droite alors que la Wallonie est bien à gauche. "Si on fait les choses avec raison, mais ça n'arrive pas souvent dans ce pays, alors il faudrait jouer dès maintenant la carte du confédéralisme et mettre définitivement fin à toute cette misère", a indiqué Bart de Wever lundi matin sur Radio 1. La N-VA a perdu plus de 7 points de pour cent par rapport à 2014. Elle est parmi les grands perdants de ce scrutin avec les partis traditionnels (CD&V, Open Vld et sp.a). Tout profit pour le Vlaams Belang. A l'échelon régional, Bart De Wever, va rapidement discuter avec les autres responsables de partis, en ce compris, Tom Van Grieken, du Vlaams Belang. Il n'est guère optimiste sur le plan fédéral. "Je plains la personne qui doit démêler tout cela. La différence entre la Flandre et la Wallonie n'a jamais été aussi grande."

Le Fédéral dans l'impasse ?

Le pays sort très divisé et les négociations pour former un gouvernement fédéral s'annoncent plus que compliquées. Impossible en effet, de concilier la volonté des partis francophones de ne pas gouverner avec la N-VA, le cordon sanitaire autour du Vlaams Belang, parti d'extrême droite, mais aussi de d'atteindre une majorité côté néerlandophone pour le futur gouvernement. Si on veut respecter ces trois conditions, aucune coalition n'est possible. Exemple: une alliance des socialistes, des libéraux et des écologistes, l'arc en ciel, décroche une courte majorité à la Chambre, à un siège près. Mais cette formule ne représente qu'un tiers des électeurs du Nord du pays. Elle est donc invendable politiquement.

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