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Theo Francken veut attirer l'attention d'Elio di Rupo: "Appel du pied, Main tendue. Et pour l'instant sourde oreille de la part du PS"

L'ancien secrétaire d'Etat demande au PS de venir discuter avec la N-VA dans le cadre des négociations fédérales. L'appel a été lancé hier, dans une émission politique de la chaîne de télévision flamande VRT. 

Antonio Solimando nous décryptait ce matin ce signal envoyé par Theo Francken qui "attend du PS qu'une conversation ait lieu..."

"Comment résoudre les problèmes, si on n'en parle pas?" Voilà le message relayé hier par Theo Francken, à la télévision flamande.  Avant les élections, le PS avait rejeté l'idée de former un gouvernement avec le N-VA. Les nationalistes flamands avaient eux aussi, exclu toute coalition avec les socialistes francophones. Sauf si c'est pour discuter du confédéralisme. La quasi séparation de l'Etat belge. Or dans son interview hier, Theo Francken a souhaité un dialogue, entre les deux partis, mais n'a pas dit sur quels thèmes. Il n'a pas évoqué ce confédéralisme.

Après un tweet, il y a 10 jours, c'est la 2ème fois depuis les élections, que le député N-VA appelle Elio Di Rupo, à venir parler avec Bart de Wever. Appel du pied. Main tendue. Et pour l'instant sourde oreille, de la part du PS.
On rappelle, au vu du résultat des élections qu' il n'y a vraiment que deux formules possibles, pour arriver à installer un nouveau gouvernement: une option sans la N-VA, le Vlaams Belang et les communistes du PTB. Mais qui ne représenterait pas le vote d'une majorité d'électeurs flamands. Et une coalition N-VA/PS avec d'autres partis, libéraux, écologistes ou centristes.
Cette formule-là est également privilégiée par le CD&V. Le président des centristes flamands le disait encore à notre micro RTLINFO il y a deux jours...  Wouter Beke, président du CD&V: "Pour nous, c’est clair qu’il faut un gouvernement avec les deux partis qui sont les plus grands à la chambre : le PS et la N-VA."

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