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Mons: "Al Pacino" écope de six ans de prison ferme pour deux viols

L'homme est âgé de 47 ans et originaire de Marseille. Surnommé "Al Pacino", il a été reconnu coupable de viols et d'attentats à la pudeur. Des faits commis entre 2015 et 2016 dans son café du centre de Mons.

La chambre correctionnelle des vacations de la cour d'appel du Hainaut a infligé, jeudi, une peine de six ans de prison ferme à K.A, 47 ans, poursuivi pour des viols et des attentats à la pudeur perpétrés dans le café qu'il tenait dans le centre de Mons. En première instance, le Marseillais, surnommé "Al Pacino" avait été condamné à une peine de cinq ans de prison ferme par le tribunal correctionnel du Hainaut, division de Mons. Il contestait les faits.

Qualifié de "prédateur sexuel" par l'accusation, K.A avait été condamné sur base d'un faisceau précis et concordants d'éléments par le tribunal. Le 14 avril 2015, la patronne d'un bar à hôtesses avait déposé une plainte pour viol contre lui. K.A prétendait que les relations sexuelles étaient consenties et que c'est elle qui avait insisté pour le voir la nuit précédente.

C'est un prédateur sexuel qui a des pulsions incontrôlables

En mars 2016, c'est une jeune fille qui s'est plainte des agissements du cafetier qui lui aurait caressé les seins, sous son tee-shirt. Le 8 septembre 2016, une infirmière s'est plainte d'agissements identiques. Trois jours plus tôt, il l'avait importuné avec des propos graveleux alors qu'elle était venue soigner une voisine. Le jour des faits, il l'a embrassée dans le cou.

Le 23 septembre, c'est une petite femme fragile âgée de plus de 70 ans qui a déposé plainte pour viol. Elle occupait un logement situé au dessus du bar exploité par le prévenu. L'accusation voit un mode opératoire identique. Le prévenu attirait chaque fois ses proies dans la partie privative de son café. "C'est un prédateur sexuel qui a des pulsions incontrôlables", avait déclaré l'avocat général. La défense avait plaidé l'acquittement au bénéfice du doute, estimant que les victimes avaient varié dans leurs déclarations et qu'il manquait des preuves, notamment génétiques.

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