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Le 15 juillet 1969, le monde entier retient son souffle: "C'est un contexte géopolitique qui a amené l'homme sur la lune"

Le 15 juillet 1969, le monde entier retient son souffle. Nous sommes, ce jour-là, à la veille d’une aventure qui va marquer l’histoire. Une épopée folle qui a, en réalité, démarré… 12 ans plus tôt.

4 octobre 1957. Une véritable gifle pour les américains. Les Russes viennent de gagner la première bataille de l’espace en plaçant le tout premier satellite artificiel en orbite.

Cette histoire, Pierre-Emmanuel Paulis l’a connaît par cœur. Ce passionné belge d’astronautique n’avait que 5 ans lors du vol Apollo 11. Il a depuis rencontré 11 des 12 hommes qui ont marché sur la lune.

"C'est un contexte géopolitique qui a amené l'homme sur la lune. Les Russes ont décidé de faire un pieds de nez aux Américains et de passer avant eux […] Ce qui n'a pas plu aux Américains et ce qui a lancé la course à l'espace", raconte-t-il.

Et les Russes ne vont pas s’arrêter là. Ils seront aussi les premiers à envoyer un être vivant dans l’espace, la chienne Laïka. Puis, en 61, le premier homme, Youri Gagarine, encore et toujours un russe. Pour les américains, l’humiliation a assez durée. Un mois plus tard, le président Kennedy lance un défi… un peu fou, à son pays.

"Je crois que cette nation se doit d’atteindre le but, d’ici la fin de cette décennie, de poser un homme sur la lune et de le faire revenir, sain et sauf, sur terre", lance le président.

Et pendant que les soviétiques poursuivent leurs "exploits", avec la première femme en orbite, en 63, la première sortie dans l’espace en 65, les américains, eux, n’ont plus qu’un objectif : viser la lune.

Malgré l’incendie de la capsule Apollo 1 et la mort de 3 astronautes, en 67, le programme s’accélère.

L’année suivante, à Noël, l’équipage d’Apollo 8 devient le premier à tourner autour de la Lune. Le premier, aussi, à voir la Terre d’aussi loin.
"Ils ne s'attendaient pas à ça. Ils sont allés là pour découvrir la lune et en fait ils ont découvert la terre, comme l'a dit l'astronaute William A. Anders", explique Pierre-Emmanuel Paulis.

Les photos de la Terre, perdue dans l’espace, à l’allure si fragile, contribueront, d’ailleurs, à l’émergence du mouvement écologiste.
Mais le temps presse. La fin de la décennie approche à grand pas.

En mai 1969, Apollo 10 fait une "répétition générale" : ils vont jusqu’à la Lune, sépare le module lunaire de la capsule, mais ne se posent pas. Tout est donc fin prêt pour la suite de l’histoire… avec un grand H. A demain.

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