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Nadia a eu "le coeur brisé" par la disparition de sa CALOPSITTE à Grand-Bigard: pourquoi un tel attachement à ces oiseaux?

Un moment d'inattention. La porte de la cuisine ouverte sur la terrasse. Lina s'est envolée dans le ciel de Grand-Bigard en périphérie bruxelloise. "J'ai eu le coeur brisé", confie Nadia. La secrétaire de 49 ans a multiplié les recherches. "J'ai laissé un mot auprès de vétérinaires aux alentours et ce jusqu'à la commune voisine Berchem-Sainte-Agathe, plaqué des affiches dans des commerces et à l'extérieur, averti des animaleries, la Ligue pour la protection de oiseaux, Pet Alert et bien sûr diffusé aussi sur Facebook, sans compter sur 2 sites de ventes dans la rubrique oiseaux", nous a-t-elle énuméré via le bouton orange Alertez-nous. En vain. Personne n'a vu sa petite calopsitte "curieuse de tout et exploratrice".


Des oiseaux très attachants

"Je n'arrive pas à abandonner mes recherches, je peux pas m'y résoudre (après voir avoir écrit je retourne chercher dans mon quartier)", soupirait-elle dans son message. Nous l'avons rappelée une semaine plus tard. Lina n'a pas été retrouvée mais Nadia semble aller un peu mieux. Nous lui communiquons notre intention de publier un article afin de mieux faire connaître cet oiseau et les rapports d'affection qu'on peut développer avec lui. Nadia s'en réjouit, elle qui possède encore deux autres calopsittes, Oscar le mâle, surnommé "Oscarito", acheté il y a deux ans, et Lily acquise deux ans plus tôt encore. Depuis peu, un bébé perroquet a également rejoint la bande. Elle en possède plusieurs car ces oiseaux ont besoin de vivre en groupe, dit-elle, ce qu'ils font dans la nature. "Je voulais un chaton pour me tenir compagnie à la maison. Mais j'étais allergique. Une amie m'a parlé de ces perruches", se souvient Nadia. Pour être précis, les calopsittes, qui viennent d'Australie, ne sont pas exactement de la famille des perruches mais plutôt des cacatoès. Toutefois, vu la ressemblance, on les désigne souvent par ce terme.

À partir du moment où la perruche est apprivoisée, elle demande le contact avec vous, elle réclame des caresses

La quarantenaire prend beaucoup de plaisir à retrouver chaque soir ses oiseaux. "C'est hyper affectueux, gentil et drôle", nous explique-t-elle. Au retour du travail, dès qu'elle introduit la clef dans sa porte, "elles crient parce qu'elles vous entendent arriver". Elle ouvre alors la cage afin que les perruches puissent voler, ce qui est conseillé. Mais ses perruches viennent surtout près de Nadia. "À partir du moment où la perruche est apprivoisée, elle demande le contact avec vous, elle réclame des caresses, elle donne sa tête pour que vous la caressiez, elles sont très attachantes", poursuit Nadia qui ressent alors une grande détente après le boulot. "Au départ, je les avais pris pour le plaisir de découvrir les oiseaux, je ne m'attendais pas à une tel attachement", nous confie-t-elle.


En promenade

La calopsitte est capable de parler mais seulement le mâle, nous apprend notre interlocutrice. "Oscarito" répète des mots qu'il entend. "Quand le téléphone sonne, Oscar va dire de lui-même 'Allo', il dit 'bisou' aussi", nous raconte l'habitante de Grand-Bigard. Quand elle est au téléphone, il vient souvent sur son épaule pour écouter au téléphone". Singularité: Oscar aime chanter spécifiquement pour les hommes. Et il aime raconter. "Je ne sais pas ce qu'il raconte", s'amuse Nadia. Parfois, elle sort dehors avec ses perruches, quand elle va à l'écurie où se trouve son poney ou quand elle se promène dans une brocante. Attaché à un harnais et posé sur son épaule, Oscar salue alors les promeneurs croisés de "Coucou".

Si elle a une bonne hygiène de vie, la calopsitte peut vivre plus de 15 ans en captivité. "Il ne faut pas lui donner n'importe quoi à manger, uniquement des graines, des fruits et des légumes", conseille Nadia. Une alimentation saine et beaucoup d'affection, la recette de Nadia qui nous a envoyé, à notre demande, une vidéo d'Oscar en guise de conclusion.

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