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Comment lutter contre la prolifération des chats errants? La ville de Namur collabore avec les personnes qui les nourrissent

La ville de Namur veut lutter contre la prolifération des chats errants. Ces félins sont souvent nourris par des habitants. La ville a donc mis en place une charte pour que ces personnes puissent collaborer avec les services de stérilisation.

Depuis plus d'un an, Jacqueline prend soin d'un chat errant. Elle dispose de l'eau et de la nourriture pour lui tous les jours. "Il vient manger, puis il fait un peu le tour de la maison. Je le laisse un peu rentrer, parce que j'en ai un aussi à l'intérieur. J'essaye de le prendre, mais il n'y a pas moyen. Il ne se laisse pas prendre, mais il se laisse caresser il ronronne, c'est incroyable", confie-t-elle.

Namur compte des centaines de citoyens nourriciers. La ville leur propose une charte qui respecte le bien-être animal afin d'établir une collaboration entre eux et les services de stérilisation. "Grâce à la charte, les gens ont l'obligation de nous avertir de la présence de nouveaux chats errants sur les sites de nourrissage, et cela permet à nos équipes d'aller sur place et de stériliser les chats", explique Charlotte Deborsu, échevine de la propreté publique et du bien-être animal.

Depuis 2017, 1.810 chats ont été stérilisés, mais leur prolifération continue. Depuis l'entrée en vigueur de cette charte il y a une semaine, six citoyens l'ont déjà signée. "La charte va donner une série de conditions, notamment en termes de propreté du site: il est demandé de nettoyer les contenants de nourriture après le nourrissage des chats", détaille Marie Guillitte, conseillère au service éco-conseil de la Ville de Namur.

La demande est à formuler auprès du service éco-conseil de la ville de Namur, qui rappelle que la plupart des chats errants sont la progéniture de chats domestiques dont la stérilisation est obligatoire depuis janvier dernier.

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