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Une centaine d'emplois menacés chez le call center IPG

94 emplois sont menacés au sein du call center IPG, ont fait savoir jeudi les syndicats. IPG dispose de sites à Bruxelles, Liège, Louvain, Anvers, Gand et Hasselt.

La perte d'un contrat important avec Proximus serait l'une des raisons justifiant ce plan social, a commenté le syndicat libéral. Proximus a annoncé plus tôt cette année une importante phase d'économies. Elle précisait notamment être à la recherche de call centers externes meilleur marché, probablement à l'étranger. La pratique est assez courante dans le secteur: Orange par exemple recourt à des call centers dans le Maghreb.

Il s'agit principalement de postes de collaborateurs francophones opérant à Bruxelles qui sont menacés, a fait savoir le responsable des ressources humaines d'IPG, Gunther Janssens. "Pour la plupart des travailleurs concernés à Hasselt et Anvers, nous avons trouvé une solution. Pour les francophones unilingues de Bruxelles, c'est plus compliqué".

La procédure Renault, d'application en cas de licenciement de grande ampleur, a été initiée. "Nous allons essayer de réduire le nombre de départs. Il s'agit d'un noyau de travailleurs assez précaires", a précisé un représentant du syndicat libéral (CGSLB). La direction d'IPG affirme de son côté mener des efforts pour un replacement interne. Quelque 1.600 personnes travaillent chez IPG, l'un des plus grands call centers du pays.

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