Accueil Actu

Ces squatteurs liégeois sont déterminés à ne pas se laisser expulser: voici ce qu'ils ont fait de cet immeuble vide (vidéo)

Depuis le mois de juin, de jeunes activistes occupent une maison abandonnée à Liège. Les propriétaires veulent les expulser, ils ont d'ailleurs obtenu une décision de justice pour le faire. Les squatteurs s'attendent donc à être délogés d'un jour à l'autre, mais ils ne comptent pas se laisser faire.

La maison était vide depuis au moins 3 ans. Ils sont environ 25 à l'intérieur et il y a un mois, le propriétaire a obtenu du tribunal un ordre d'expulsion. À l'extérieur, une centaine de sympathisants sont venus les soutenir.

"À la base, l'expulsion était prévue pour aujourd'hui à partir de 8h30, et donc on a fait un rassemblement en conséquence pour essayer d'éviter l'expulsion", explique l'un d'entre eux.

Jusqu'en 1934, la maison abritait une brasserie. Elle est aujourd'hui rebaptisée "centre social autogéré".

Extrait de leur programme : "créer du lien avec le quartier, et d'essayer aussi d'avoir une logique de foyer de lutte pour essayer de changer la société en profondeur, et radicalement", explique un autre occupant des lieux.

Les propriétaires veulent faire visiter la maison à des promoteurs

Les deux frères propriétaires de la maison  ont plus 70 ans. Ils expliquent par téléphone à notre journaliste à Liège, Vincent Jamoule, vouloir récupérer des meubles, des vêtements et une cave à vin laissés sur place. Ils s'inquiètent des consommations d'eau et d'électricité puisque les compteurs sont restés ouverts. Et ils voudraient surtout pouvoir faire visiter les lieux à des promoteurs immobiliers.

"Nous, tout ce qu'on demande c'est de rester jusqu'aux travaux. Que quelque chose soit fait avec ce lieu. C'est tout à fait légitime qu'on vienne avec un projet super chouette", ajoute encore une occupante.

Des contacts téléphoniques entre les 2 parties ont déjà eu lieu mais la communication est compliquée. Les habitants de l'immeuble ont le sentiment de se heurter à un mur, les propriétaires trouvent les occupants menaçants et préfèrent attendre que la police intervienne.

À lire aussi

Sélectionné pour vous