Accueil Actu

La police boraine remarque un conducteur dangereux à Boussu: le contrôle en dévoile beaucoup plus

La police boraine nous a transmis un communiqué pour des faits survenus ce mercredi matin sur le viaduc de Saint-Ghislain. "2 policiers du Service Circulation Routière de la Police Boraine ont vu un conducteur commettre une manœuvre dangereuse. Souhaitant le conscientiser à la dangerosité de sa conduite les policiers lui ont demandé de s’arrêter. C’est alors que le conducteur a tenté de se débarrasser d’un sac en le jetant par la fenêtre côté passager", nous a indiqué Siham Zannoun, consultante en communication pour la zone.

Immédiatement, l'individu a expliqué aux agents qu'il faisait l'objet d'une déchéance du droit de conduire, que le véhicule était en défaut d'assurance, d'immatriculation et de contrôle technique. "De surcroît, ce Boussutois avoue ne pas respecter les mesures probatoires inhérentes à sa libération conditionnelle. Il a en effet consommé des produits stupéfiants", a ajouté la représentante de la zone de police boraine.

Le véhicule de l'individu a été saisie et embarquée, tandis que la plaque d'immatriculation a été renvoyée à la DIV car l'homme n'en était pas le titulaire, selon la police locale. "La sacoche jetée sur la voie publique est récupérée, les policiers y découvrent des pacsons de marijuana et de l’argent. Le conducteur est soumis à un test salivaire qui se révélera être positif. Il conduit donc sous l’influence de stupéfiants", est-il encore précisé dans le communiqué officiel.
 
La police n'en est pas restée là et la Brigade Anti-Criminalité de la Zone de Police Boraine s'est rendue chez l'individu. Plusieurs objets y ont été découverts, toujours selon la conseillère en communication: une arme prohibée (lampe de poche/taser), de nombreux pacsons de marijuana, une balance de précision, des sachets de conditionnement, de l'argent, une plaque d'immatriculation pour une moto signalée volée.

"L’homme sera ramené en nos locaux pour s’expliquer sur les nombreux faits qui lui sont reprochés", conclut Siham Zannoun.

À lire aussi

Sélectionné pour vous