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Le TAP dira le 30 septembre si Michel Lelièvre peut quitter la prison d'Ittre

(Belga) Le tribunal de l'application des peines (TAP) a examiné, mardi, la demande de Michel Lelièvre d'être placé sous surveillance électronique, voire d'être libéré sous conditions. "La décision sera rendue le 30 septembre", a indiqué à la sortie de la prison d'Ittre l'avocate de l'ancien complice de Marc Dutroux, Benjamine Bovy.

Après être intervenu au début de l'audience, Jean Lambrechts, le papa d'Eefje, a regretté devant la presse de ne pas avoir été regardé ni avoir reçu un mot de la part de Michel Lelièvre. Il a plaidé pour que le condamné aille à fond de peine. Mais selon Me Bovy, son client ne pouvait de toute façon pas adresser la parole aux victimes dans le cadre de la procédure: "je crois que M. Lelièvre a tenté d'avoir l'attitude la plus respectueuse possible mais il ne sait juste pas quelle attitude adopter". "Il a un suivi psychologique depuis des années et une psychologue en particulier a réussi à le bousculer. Il est éminemment conscient de tout le trouble et de toute la peine que sa libération pourrait infliger aux victimes et à la population. Mais il est détenu depuis 23 ans. Il y a un fond de peine qui arrivera; un jour Michel Lelièvre sortira quoi qu'il arrive", a rappelé Benjamine Bovy. Pour son avocate, le Michel Lelièvre d'aujourd'hui n'est plus celui de l'époque des faits "abominables" qu'il a commis. Il sait qu'il trouvera difficilement un emploi à sa sortie de prison mais il a suivi des formations dans ce but et espère juste poursuivre sa vie "sans faire de vague", a ajouté Me Bovy. Sa demande de surveillance électronique ou de libération sous conditions ne sera pas exécutoire immédiatement, mais uniquement le jour où Michel Lelièvre aura effectivement un logement. (Belga)

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