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Des perquisitions menées au domicile et au bureau de Dominique Leroy: la patronne de Proximus confirme

La CEO de Proximus en partance Dominique Leroy a confirmé jeudi soir, à l'agence Belga, que des perquisitions ont été menées à son domicile et dans son bureau de Proximus dans le cadre de la vente d'actions de l'entreprise.

"Je confirme qu'aujourd'hui, à la demande de la justice bruxelloise, une perquisition a eu lieu à mon domicile et à mon bureau", confirme Dominique Leroy. "Cela concerne un ordre de vente d'un certain nombre d'actions Proximus le 25 juillet 2019, effectué le 1er août, pour lequel la FSMA (le gendarme boursier, ndlr) a déjà demandé des informations. Ces informations ont été transmises à la FSMA".


Délit d'initié?

Jeudi en fin de journée, le parquet de Bruxelles a confirmé ces perquisitions en lien avec une instruction judiciaire ciblant la CEO de Proximus en partance. Le 1er août, elle avait vendu 10.840 actions Proximus au prix de 26,32 euros l'action, pour un montant total de 285.342,40 euros.

La FSMA s'était alors penchée sur cette transaction pour déterminer s'il n'était pas question d'un éventuel délit d'initié. Dominique Leroy a annoncé son départ de l'opérateur Proximus voici deux semaines pour KPN. Initialement, elle devait rester chez Proximus jusqu'au 1er décembre mais quittera finalement ses fonctions vendredi/demain. La CEO avait assuré que son départ n'était lié à cette suspicion de délit d'initié. 


Les syndicats satisfaits

Pour Laurent Malengros, vice-président de la CGSP, secteur Télécom et aviation, les syndicats sont satisfaits que cette affaire soit prise au sérieux: "Comme je l'ai dit depuis le début, c'est interpellant. Madame Leroy vend ses actions au début du mois d'août, notre président, Stefaan De Clerck, apprend qu'elle part vers un concurrent. On annonce officiellement, début septembre, qu'elle part, donc oui, il est clair qu'il y a des éléments qui se sont passés de manière très rapides", a-t-il expliqué à Camille Mathoulin, sur Bel RTL, ce vendredi matin, reconnaissant qu'il n'était pas compétent pour en juger. "Le FSMA a été sélectionné, le parquet a été sélectionné, laissons faire les professionnels, et qu'ils fassent leur travail".

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