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Les acheminements des prévenus vers le palais de justice sont extrêmement restreints voire nuls. Les préaux et les visites ne sont pas non plus encadrés. Les besoins de base comme la distribution des repas et des médicaments restent cependant assurés. Il ne s'agit pas d'une grève, mais d'une mise en sécurité de l'établissement.
"Il y a un manque de personnel criant et la situation perdure depuis des semaines, ce qui fait que la tension monte dans l'établissement", rappelle Laurent Lardinois. "On veut que la direction régionale respecte ce qu'elle a signé et ce qu'elle a promis. Tout ce qu'on demande c'est d'avoir des agents pour pouvoir effectuer notre travail. On est face à un mur aujourd'hui, dû au non respect des protocoles par l'administration".