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Les attaques de distributeurs de billet, une tendance: "Les fraudeurs doivent se réinventer"

Un crime en vogue depuis quelques années: l'attaque de distributeurs de billets. Depuis le début de l'année 2019, on en dénombre 15 en Belgique, dont un à Corbais cette semaine. Il y en avait eu 18 en 2018.

Il y a des similitudes entre les tentatives: les faits ont lieu en pleine nuit, dans des petites localités. L'opération est spectaculaire, mais à chaque fois, les voleurs repartent bredouille.

"C'est évident, il y avait cette grille en acier. Ils n'ont pas pu la soulever. J'espère que cela fonctionnera aussi dans le futur. Mais on a pris des mesures de sécurité supplémentaires". a expliqué Jo Brouns, bourgmestre de Kinrooi, en août 2019, près d'une agence KBC prise pour cible à l'époque.

Parmi les mesures, il y a le marquage des billets, les rendant inutilisables. Mais également, en concertation avec les autorités, "la fermeture des locaux, la nuit, où se trouvent les distributeurs ; et d'autre part, les banques remplissent moins ces distributeurs", poursuit Rodolphe de Pierpont, porte-parole de Febelfin, la fédération belge du secteur financier.

Comment expliquer ces attaques ? "Il y a moins d'argent liquide en circulation, donc les fraudeurs doivent se réinventer. Ils le font en ligne avec des attaques comme du phishing pour soudoyer des codes. Et pour les attaques physiques sur l'argent liquide, il y a encore des pickpockets, mais aussi des attaques spectaculaires, comme sur des distributeurs de billets". Mais elles s'avèrent peu efficaces...

 

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