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Le tribunal a stigmatisé le fait que le prévenu avait trahi la confiance de sa victime profitant de sa vulnérabilité liée à son état de santé. Le prévenu devra d'ailleurs suivre, dans le cadre des conditions imposées, un suivi psychologique lié à sa frustration et ses déviances sexuelles.
Le prévenu ouvrait chaque matin la porte de l'immeuble de la victime (65 ans) afin que cette dernière puisse recevoir ses soins. Le 13 juin dernier, il s'était livré à des attouchements sur la victime, avant de récidiver trois jours plus tard. Nonobstant la venue de plusieurs membres du corps médical, et malgré les traces physiques des agressions, la Verviétoise avait dissimulé les faits avant de les révéler le 17 juin. Le septuagénaire avait été interpellé et était passé aux aveux, qu'il avait confirmés devant le juge d'instruction ainsi qu'à l'audience lors de laquelle il comparaissait détenu.