Accueil Actu

Les proches d'Aurélie tuée à Bouffioulx restent sous le choc: "Il nous avait dit qu'il allait se faire soigner"

Comment l'ex-compagnon d'Aurélie a-t-il pu la frapper à mort la semaine passée à Bouffioulx ? La victime et son meurtrier étaient tous les deux impliqués dans un comité d'événements pour enfants. Aujourd'hui, les autres membres ne comprennent pas. Il leur avait promis qu'il avait changé il s'était engagé à faire un effort.

Ce matin, les membres du comité dont faisaient partie Aurélie se sont réunis, trois jours après son décès. Sur des images prises le 26 octobre dernier, la victime chante, danse lors d'une fête organisée pour les enfants. Difficile à imaginer que quelques jours plus tard, le drame se soit produit avec son compagnon.

"Quel choc, j'en reviens même pas, témoigne André, l'un des membres du comité féérique de Pont-du-Loup. C'est une rage qu'on a en nous-mêmes. On n'arrive pas accepter, on n'arrive pas. J'ai la haine." Pina, la présidente du comité reste également déconcertée : "Coups de couteau, un coup de pierre... Franchement c'est de l'acharnement. On ne comprend son acte."

Il s'était engagé à faire des efforts

Au fil des mois, les membres du comité avaient suivi de loin l'évolution du couple. Si certaines tensions pouvaient être rencontrées, rien ne laissait supposer un tel acte. Quelques jours après sa sortie de prison pour des violences sur sa compagne, Sébastien s'était même engagé à faire des efforts. "Il nous avait dit qu'il allait se faire soigner, ça c'est vrai. Il nous a montré les papiers et qu'il allait voir un psy parce qu'il reconnaissait ses torts et qu'il était impulsif. Donc tout ça, il ne voulait plus parce qu'il voulait vraiment vivre avec elle", affirme Pina.

Le couple s'était revu malgré une mesure d'écartement

Lors de sa sortie de prison moins de 10 jours avant le drame, le compagnon d'Aurélie devait normalement respecter une mesure d'écartement lui interdisant de la revoir. Le couple s'était pourtant revu plusieurs fois dans un contexte à préciser.

L'avocate de Sébastien Leehner, Marie-Cécile Depres a déclaré : "Il est en aveux et reconnaît les faits. Il ne se présente pas en victime. Plusieurs éléments doivent toutefois être précisés."

Sébastien Leehner comparaîtra jeudi devant la Chambre du Conseil où l'on décidera de son maintien ou non en détention.

À lire aussi

Sélectionné pour vous