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Voici ce qui pourrait remplacer les bracelets électroniques: "Il est impossible de tricher"

On vous parlait cette semaine d'un bracelet d'éloignement pour les conjoints violents. Une entreprise de Jumet a mis sur pieds une montre qui pourrait remplir cette fonction et bien plus encore. Elle pourrait à terme remplacer les bracelets électroniques et faciliter la réinsertion des détenus.

Le bracelet se présente comme une montre de sport. Il y a un écran de base sur lequel sont affichés, l'heure, la date et l'état de la batterie. Si cette montre permet de surveiller le justiciable, elle offre tout un tas d'autres fonctions. L'objectif premier est de faciliter la réinsertion. Pierre Blondeau, cofondateur d'Upstreem, l'entreprise à l'origine du produit: "Si l'administration envoie un message, la montre vibre. Un message s'affiche, et le justiciable est obligé de faire un accusé de réception du message. Comme ça, l'administration sait que le message a été lu et quand il a été lu. Il est impossible de tricher. La montre va également vibrer en cas de rappel de rendez-vous. Elle va aussi vibrer en cas d'infraction."

"La victime a une application sur son GSM"

Cette montre peut s'avérer efficace notamment lorsqu'une mesure d'éloignement est imposée. Dans ce cas de figure, le système fonctionne avec la positon GPS de l'agresseur, mais également de la victime. Luciano Trunzo est cofondateur d'Upstreed. Il fait savoir: "La victime a une application sur son GSM et grâce aux informations récoltées sur notre plateforme, on peut déterminer si l'agresseur est trop proche de la victime. Dans ce cas-là, une alarme est générée, localement sur la montre de l'agresseur et en plus de cela vers un système de sécurité comme la police."

L'objectif est aussi de permettre aux justiciables de porter un dispositif plus discret que le bracelet à la cheville. "Ce sont de gros objets, stigmatisants et  pas naturel à porter. C'est finalement une version moderne du boulet des Dalton", Pierre Blondeau. 

La montre carolo se retrouvera bientôt aux États-Unis. La start-up vient de signer son premier contrat avec une firme de Chicago. Pour la Belgique, il faudra encore patienter environ 5 ans, lorsqu'un nouveau marché public sera lancé.

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