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Flawinne: le parquet livre des informations sur le meurtre d'un homme, dimanche soir en pleine rue

Le parquet de Namur a livré des informations à notre journaliste Sébastien Prophète, deux jours après l'exécution de Bruno Miller, né en 1972, survenue dimanche vers 21h en pleine rue, non loin de son domicile à Flawinne alors qu'il promenait son chien avec sa compagne. D'après le parquet, celle-ci a été blessée mais est désormais hors de danger. "La compagne du défunt est encore aux soins intensifs, donc elle n'est pas en mesure de témoigner formellement", a précisé Charlotte Fosseur, magistrate de presse au parquet de Namur.

L'autopsie confirme le décès par balles. L'hypothèse privilégiée par les enquêteurs est un règlement de compte. Le ou les auteurs sont toujours en fuite. La victime était connue de la justice. Le quadragénaire, un ancien ferrailleur, a été condamné à plusieurs reprises pour menaces, coups, détention d’armes.

Le déroulement de la fusillade qui a eu lieu dimanche vers 21h00 reste flou pour l'heure. Plusieurs véhicules suspects auraient été signalés à proximité de l'habitation du couple. Cependant, seul un individu aurait tiré en direction de la victime et de sa compagne, lorsque ceux-ci sont sortis de chez eux avec leur chien.

Une voisine interrogée hier par RTL INFO décrivait la victime comme "un monsieur qui était dans le village depuis très peu de temps, mais qui était très gentil et rendait service". Selon elle, il restait la plupart du temps chez lui. "Je pense qu'il était menacé. Il avait un gros chien de défense. Apparemment, il savait très bien qu'on lui en voulait. J'ai l'impression qu'il se cachait, mais je n'en sais pas plus", a-t-elle confié.

Cette dame qui souhaite garder l'anonymat a décrit à nos journalistes Sébastien Prophète et Benjamin Vankelst ce qu'elle a vécu dimanche soir. "Vers 20h45-21h j'étais dans ma chambre en train de regarder la télévision. J'ai entendu une détonation. J'en ai même entendu six. J'ai pensé que c'était chez moi. J'ai ouvert la fenêtre et il y avait deux personnes couchées dans la rue. Un bus qui s'est arrêté pour porter secours… ça criait dans tous les sens. Moi je suis descendue pour préserver un petit bébé qui était dans les bras de la fille du monsieur qu'on venait de tuer. Elle n'a pas voulu que je prenne le bébé, donc moi je suis rentrée. Puis alors toute la nuit ça a été la balistique, la police, les ambulances, etc.", a-t-elle raconté.

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