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Le prix des maisons de repos sera-t-il bientôt plafonné ? La Ministre de l'action sociale évoque "une réflexion"

Chrisitie Morreale, Ministre wallonne PS de l'emploi et de l'action sociale, était l'invitée de Fabrice Grosfilley jeudi matin. Elle a évoqué la problématique des maisons de repos, dont les prix ne cessent d'augmenter alors que les retraites sont plafonnées ou en diminution.

"On a remarqué une augmentation de 17% au cours des 5 dernières années, malgré les règles de régulation du secteur qui existent déjà en Wallonie", a-t-elle expliqué.

"Même si la Wallonie a des maisons de repos moins chères qu'à Bruxelles ou qu'en Flandre, on a un problème d'adéquation entre le montant des pensions qui sont perçues actuellement par les personnes âgées, et le prix des maisons de repos. Il y a un gros gap", précise-t-elle.

Comment le gouvernement wallon va-t-il agir ?

"Il faut qu'on ait une vision claire des prix qui sont pratiqués dans les différentes maisons de repos. On doit faire un cadastre, une grille de tarifs pour la Wallonie, je l'aurai dans l'année, j'ai demandé à l'AWIQ (agence wallonne pour les personnes handicapées)".

Déjà actuellement, et encore plus depuis qu'un arrêté plafonne à 20% le montant des suppléments ou des augmentations, la Wallonie prévoit des gardes-fous. "Mais il faut aller plus loin, pour voir s'il n'y a pas des abus dans certaines zones, dans certaines maisons. Il faut justifier ces éventuelles augmentations car les gens ont besoin de transparence".

Y aura-t-il un jour un prix maximal ?

"C'est une réflexion, mais dans les mesures qu'on doit prendre, il ne faut pas se précipiter. Cependant, à partir du moment où il y a des subsides wallons qui sont octroyés pour construire des maisons de repos et ouvrir des places, je pense qu'il ne serait pas indécent de dire que moyennant le respect d'une grille tarifaire, on donne un subside".

Enfin, la Ministre a évoqué qu'il y avait "un maximum de maisons commerciales" par rapport aux maisons de repos gérées par le publique. "On ne doit pas se faire de l'argent sur le dos du vieillissement". Donc: "Au moins la moitié des maisons de repos en Wallonie ne doivent pas être commerciales".

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