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Rebondissement pour Mireille De Lauw, condamnée pour le meurtre de son mari violent: elle n'a pas été acceptée en prison

L'information nous est parvenue vers 15h30: Mireille De Lauw n'a pas été incarcérée. Pour rappel, la mère de famille de 44 ans a été reconnue coupable du meurtre de son mari en 2013. Ce dimanche, Mireille De Lauw était venu témoigner dans l'émission C'est pas tous les jours dimanche sur RTL-TVI. Elle a expliqué avoir tué son mari car il était extrêmement violent et qu'elle craignait pour sa vie et le bien-être de ses enfants.

Mireille De Lauw devait normalement être incarcérée ce lundi en prison. Mais un rebondissement inattendu s'est produit dans cette affaire. Selon nos informations, madame De Lauw n'a pas été acceptée en prison. La raison? Il manquerait une date, que le commissariat de Jette n'aurait pas inscrite sur son billet d'écrou.

Ce rebondissement n'est pas forcément une bonne nouvelle pour Mireille De Lauw. Ce dimanche dans C'est pas tous les jours dimanche, elle avait justement confié qu'il était difficile de vivre au jour le jour, dans l'attente de son incarcération. "Laisser quelqu'un en liberté pendant trois ans après le procès avant de le faire entrer en prison, c'est dur", nous avait-elle confié. 

Il voulait me liquider car c'était la seule façon d'avoir ma fille

Ce dimanche sur RTL-TVI, le témoignage de Mireille De Lauw avait bouleversé les téléspectateurs et les chroniqueurs de l'émission C'est pas tous les jours dimanche. "Les disputes étaient devenues tellement violentes. Il voulait m'enlever ma fille qui avait 14 ans à l'époque. Il voulait me la prendre et l'emmener dans son pays, en Albanie, pour la marier. Il voulait me liquider car c'était la seule façon d'avoir ma fille", a témoigné la mère de famille. 

Mirelle De Lauw avait prémédité son acte. En avril 2013, la mère de famille avait décidé d'en finir en tuant son époux. "Je n'ai pas pensé à la peine. J'avais tellement peur de mourir que c'était la seule chose à faire. Je ne pouvais pas faire autrement", explique-t-elle.

Aujourd'hui, "pour sa fille et pour sa santé fragile", Mirelle De Lauw espère toujours pouvoir obtenir un bracelet électronique afin d'éviter l'emprisonnement. Pourtant, comme l'a indiqué notre journaliste Christophe Giltay, en décidant d'une telle condamnation, la cour d'assises de Bruxelles a rappelé que "symboliquement, on ne peut pas faire justice soi-même".

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