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Une diplomate représentera Trump à la COP 25, les démocrates envoient leur chef

Le gouvernement républicain de Donald Trump, en voie de quitter l'accord de Paris sur le climat, sera représenté à la COP 25 de Madrid par une diplomate, qui pourrait croiser une délégation démocrate emmenée par leur chef Nancy Pelosi.

"Les Etats-Unis vont continuer à participer aux négociations et aux rencontres en cours sur le changement climatique -comme la COP 25- afin d'assurer des règles du jeu équitables qui protègent les intérêts américains", a indiqué samedi le département d'Etat, moins d'un mois après avoir officialisé l'intention de la première puissance mondiale de quitter l'accord de Paris.

La chef du bureau pour les Océans et les Affaires scientifiques et environnementales internationales, Marcia Bernicat, "sera à la tête de la délégation des Etats-Unis" qui participera au sommet de l'ONU sur le climat organisé du 2 au 13 décembre dans la capitale espagnole, selon un communiqué.

Elle sera accompagnée d'autres responsables du département d'Etat, de l'Agence américaine de protection de l'environnement, du département du Trésor, de l'agriculture, de l'agence américaine NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) et de l'agence pour le développement international.

Face à cette délégation de technocrates, l'opposition démocrate a annoncé samedi dépêcher quinze élus du Congrès américain à Madrid, emmenée par Nancy Pelosi, l'influente présidente de la Chambre des représentants.

"C'est un privilège d'accompagner une délégation de haut-rang du Congrès en Espagne pour combattre la menace existentielle de notre temps: la crise climatique", a déclaré la représentante de Californie.

"Au nom du Congrès des Etats-Unis, je suis fière de me rendre à la COP 25 pour réaffirmer l’engagement du peuple américain à combattre la crise climatique", a-t-elle poursuivi.

Washington a officialisé le 4 novembre son intention de se retirer de l'accord de Paris sur le climat, suscitant des réactions consternées à travers le monde, en particulier de la Chine et de la France.

Cette étape-clé, qui ne pouvait intervenir plus tôt en raison d'une clause inscrite dans le texte de l'accord, enclenche un compte-à-rebours d'un an avant que Washington puisse effectivement le quitter.

Le départ n'aura donc lieu au plus tôt que le 4 novembre 2020, le lendemain de la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis, où Donald Trump compte briguer un second mandat.

Les démocrates, plus soucieux de protection de l'environnement, sont vent debout contre cette décision de Donald Trump annoncée dès 2017.

Le président des Etats-Unis a multiplié depuis son arrivée au pouvoir les mesures pour alléger les régulations en matière de normes environnementales.

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