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Grève à la SNCB: quel est l'impact sur le trafic des trains?

La moitié des trains IC et un tiers des trains S et L roulaient toujours jeudi vers 10h00, comme prévu dans le plan de transport alternatif, et ce depuis 05h00, a indiqué le porte-parole de la SNCB Vincent Bayer.

"Nous suivons la situation de très près. Nous avons composé le plan de circulation aujourd'hui grâce aux déclarations d'intention de travailler des membres du personnel. Et ça roule bien depuis ce matin mais nous ne sommes pas à l'abri d'une personne malade ou autre, d'autant plus dans le cas d'un effectif réduit de base", a-t-il ajouté.

Pour planifier leur trajet pendant cette journée de grève, les usagers sont invités à consulter le planificateur de voyages sur l'application ou sur le site internet de l'entreprise ferroviaire. Les syndicats demandent notamment une hausse des salaires de 1,1% (comme dans le secteur privé), des engagements statutaires, les mêmes conditions salariales pour les contractuels et les statutaires, ainsi que le maintien d'un régime de travail de 36 heures pour l'ensemble du personnel, actuel ou à venir.

Qu’est-ce qui coince exactement ?

Une proposition d'accord social émise par HR Rail, l'employeur juridique, a été rejetée il y a quelques jours par les trois syndicats présents au sein du comité paritaire national: la CSC-Transcom, la CGSP Cheminots et le SLFP. Ces deux derniers ont alors déposé un préavis de grève pour 24 heures. "Nous sommes ouverts à de nouvelles négociations", affirme Pierre Lejeune, président du syndicat CGSP cheminots. Les syndicats désirent aussi "qu’il y ait quand même une certaine valorisation des efforts consentis par le personnel durant les 5 dernières années. C'est quand même 4.500 emplois qui ont été supprimés sur 5 ans, et 20% d’augmentation de productivité."

La CSC s'en tient, elle, pour l'instant, à une campagne d'information. Les syndicats demandent notamment une hausse des salaires de 1,1% (comme dans le secteur privé), des engagements statutaires, les mêmes conditions salariales pour les contractuels et les statutaires ainsi que le maintien d'un régime de travail de 36 heures pour l'ensemble du personnel, actuel ou à venir.

De son côté, HR Rail est également prêt à discuter. Mais il sera impossible d’accéder à toutes les demandes des syndicats. "Nous avons reçu du gouvernement une dotation qui est inférieure de 20% par rapport à ce qui était prévu", déplore Maria-Anne Bury, porte-parole francophone de HR Rail. "A l’aube d’une libéralisation proche, nous constatons que les performances des chemins de fer belges ne sont pas aussi bonnes que les performances de nos concurrents. Nous offrons déjà des conditions de travail et de salaire attractives à nos collaborateurs." La direction dit avoir besoin aujourd’hui de plus de flexibilité.

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