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Jean-Pierre, un Verviétois acteur à Hollywood, arrêté à Los Angeles pour "abus sexuels": sa famille, convaincue de son innocence, se mobilise

Jean-Pierre Gillain, acteur et délégué médical originaire de Verviers installé à Los Angeles, est incarcéré depuis le 8 janvier. En conflit avec son ex-épouse pour la garde de son fils, il est accusé d’abus sexuels. Des accusations fermement démenties par ses proches.

C’est Michel, l’un de ses amis d’enfance, qui nous a contactés via le bouton orange Alertez-nous. "Depuis le 8 janvier, Jean-Pierre est en prison à Los Angeles sur base des accusations de son ancienne épouse, une actrice connue de Hollywood", nous a écrit Michel.

Le Belge, notamment vu dans la série Castle ou dans le film "The Informant", est accusé d’avoir commis des violences sexuelles à l’égard de son fils de sept ans. Ces accusations interviennent dans le cadre d’un conflit de plusieurs années pour la garde de Sebastian, le fils que Jean-Pierre a eu avec Zoe McLellan, une actrice américaine connue notamment pour ses rôles dans les séries NCIS Nouvelles-Orléans et Suits. Les relations entre le couple divorcé depuis plus de cinq ans étaient à l’origine cordiales. Elles sont devenues très compliquées ces derniers mois : Jean-Pierre n’avait plus le droit de voir son fils.

Un conflit pour la garde de l'enfant

En Belgique, les sœurs de Jean-Pierre, persuadées de son innocence, se mobilisent pour lui venir en aide mais elles ont du mal à obtenir des informations sur l’affaire. D’après Catherine, une des sœurs, "une première plainte déposée à Los Angeles par la mère de l’enfant n’a pas abouti, faute de preuves". C’est pour une autre plainte déposée en Louisiane que Jean-Pierre a été arrêté. Durant une audition, le fils âgé de 7 ans a révélé avoir été victime d’abus sexuels, commis alors qu’il était âgé entre deux et quatre ans, quand sa maman tournait à La Nouvelle-Orléans. La famille du Verviétois considère que l'enfant est manipulé par sa mère.

Depuis le huit janvier, jour de l’arrestation de Jean-Pierre, ses proches n’ont pas encore pu lui parler et vivent dans l'angoisse : "On vit un enfer, c’est intolérable", nous confie Catherine. S’agissant d’accusations graves, une caution ne sera pas fixée.

Ses proches clament son innocence

Catherine ne sait pas comment faire pour réunir les sommes considérables demandées pour assurer la défense de Jean-Pierre : "L’avocat réclame 7.500 dollars pour son extradition vers La Louisiane et on nous demande 100.000 dollars pour le début de la procédure là-bas". En attendant de pouvoir se rendre aux Etats-Unis, elle a pris contact avec le consulat belge à Los Angeles. Au moment d’écrire ces lignes, la consule générale adjointe devait essayer de rendre visite à Jean-Pierre en prison.

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