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Un père sur 10 victime de discrimination lorsqu'il sollicite un congé paternité: une loi pour faire bouger les choses?

Des promotions qui leur passent sous le nez, des menaces de licenciements... Les pères qui demandent un congé de paternité sont, plus souvent qu'on ne le pense, victimes de discriminations de la part de leur patron. Un père sur 10 a déjà subi menaces de licenciement ou suppression de promotion après avoir sollicité un tel congé. C'est aussi le cas de ce qu'on appelle les co-mamans, c'est-à-dire la compagne de la mère de l'enfant. 

Une proposition de loi pour lutter contre ce genre de discrimination. Elle est examinée aujourd'hui à la Chambre. Le but: que les pères et co-mères puissent faire respecter leurs droits, lors d'une naissance. Fini donc de faire pression sur ces personnes quand elles souhaitent prendre leur congé de paternité, ou de co-maternité, à l'arrivée d'un bébé à la maison.

Des employeurs pourront être sanctionnés

Cette loi prévoit également l'interdiction des menaces d'un père qui s'absente pour s'occuper de l'enfant malade. Avec celle-ci, il ne sera également plus possible de lui imposer une surcharge de travail pour compenser l'absence.

Si des employeurs ont ces comportements, ils seront à l'avenir sanctionnés pour discrimination. La proposition est portée par une grande majorité de partis, PS, MR, cdH, CD&V, Groen, Open Vld et N-VA. Elle sera votée ce jeudi après-midi.

Cette proposition concerne aussi d'autres formes de discrimination notamment sur l'allaitement. Cette proposition de loi vise à sanctionner tous les comportements négatifs contre les femmes qui allaitent dans l'espace public. L'objectif est également de protéger tous les membres du couple, dans le cadre d'une procréation médicalement assistée. Un processus, parfois long, qui peut avoir des conséquences sur la vie professionnelle des futurs parents. 

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