Accueil Actu

Le mariage garde la cote en Belgique: à quoi faut-il penser pour en faire un moment unique?

Le mariage a toujours la cote chez nous. On en recense 45 059 en 2018, c'est 740 de plus qu’en 2017 et quasiment autant qu'il y a 10 ans. Le passage à l'église est toutefois de plus en plus délaissé, le mariage religieux a diminué de 14 % de 2018 à 2017. Entre le choix de la robe, l'organisation de la réception et l'engagement que représente le mariage, tour d'horizon de ce moment unique pour de nombreux Belges.

Dans un magasin spécialisé à Profondeville, Nathalie part se changer en cabine. Une séance d'essayage de robes de mariée à 5 mois du jour J. Son entourage à ses côtés, elle enchaîne les tenues, bien décidée à opérer le choix parfait. "C'est une tradition et c'est un mariage aussi. C'est d'être exceptionnelle un jour unique", confie Nathalie.

Dans ce magasin, la pièce la moins chère coûte 400 euros, 1900 euros pour la plus onéreuse. Les tendances ont évolué au fil des années. Aujourd'hui, le modèle qui rencontre le plus fort succès est de type bohème, léger, avec un peu de dentelles sur le haut. "Il y a quelques années, il y avait beaucoup des manches, des choses très volumineuses, remarque Élodie Abts, la vendeuse. La tendance vraiment actuelle, c'est des robes beaucoup plus fluides, beaucoup plus confortables".

Une façon de s'affirmer

Fin juin, Nathalie deviendra Madame Petermans. Elle a dit "oui" au mariage avec William, après trois années de vie commune : "Je me suis dit, c'est la bonne personne, c'est celui avec qui je veux finir ma vie, tout simplement". Pour le futur marié, le mariage représente "une promesse, d'être ensemble c'est un fondement pour moi aussi. C'est aussi une façon d'affirmer notre relation par rapport à notre entourage"conclue William. 

Toujours tendance, on recense 45.059 mariage en 2018, c'est 740 de plus que l'année précédente et quasiment autant qu'il y a 10 ans. Pascal Montjoie a l'habitude de célébrer des unions civiles accompagné d'un membre du collège communal. Il est responsable du service "état civil et population" d'Andenne. La commune comptabilise 108 mariage en 2019.

"Le mariage définit les droits et obligations de chacun"

"On constate principalement des personnes de moins de 25 ans. Et puis il y a une recrudescence des plus de 40 ans qui se remarient généralement. observe Pascal Montjoie. Je pense que c'est dans le cadre d'une protection successorale". Un état de fait que confirme le notaire David Remy : "Les avantages du mariage sont principalement de définir les droits et obligations de chacun, notamment en matière de succession. Nous pouvons établir exactement quels sont les droits de chacun. Sur le plan technique, le mariage offre peut-être un peu moins de souplesse pour y mettre fin qu'une cohabitation légale". 

Confier l'organisation à des spécialistes

Le mariage, Alison Pochet en a fait son métier. De la cérémonie à la fin de soirée, elle peut tout organiser pour les futurs époux. Laurie et Martin lui ont choisi de solliciter ses services. Un bon moyen de garder l'esprit tranquille pour la future mariée : "Je pense qu'il y a beaucoup de petites bêtises auxquelles on ne pense pas. Et justement, en faisant appel à quelqu'un, cette personne va y penser et nous, on n'y pensera pas. Ce jour-là, on sera sûrement beaucoup plus sereins".  

Pour l'organisatrice de mariages, la tâche consiste surtout à faire du moment qu'elle organise, une fête unique qui se démarque des autres réceptions : "Les gens ont envie que leurs invités gardent un souvenir précis de leur décoration et donc c'est important d'avoir une thématique, un fil conducteur et de plus en plus on va vers des décorations où il y a ce petit élément en plus que le mariage de la voisine et de l'autre mariage auquel on a déjà assisté cette année". Alison estime à 20.000 euros le coût moyen d'un tel événement, dont 2.000 euros pour rémunérer son travail. 

Une somme largement justifiée selon Martin, le futur marié. "Je pense qu'on les récupère en stress, c'est vraiment bénéfique pour la journée et qu'un organisateur va trouver des petites astuces pour faire des économies ailleurs". 

Laurie et Martin préfère la cérémonie laïque plutôt que le passage à l'église. Choix similaire pour Nathalie et son futur mari. Le mariage religieux est en baisse : 14 % de diminution entre 2017 et 2018.

À lire aussi

Sélectionné pour vous