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Débat HOULEUX entre PS et MR sur les négociations fédérales: "Vous bloquez le pays car vous avez décidé de snober le 1er parti de Flandre!"

Koen Geens a été chargé de prendre les initiatives permettant la mise en place d'un gouvernement. Ni informateur, ni préformateur, il devra faire rapport au Roi le 10 février prochain.

Sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche, les représentants de différents partis politiques sont revenus sur l'avancée des négociations fédérales. "Au PS, nous avons pris nos responsabilités. A chaque invitation, nous avons répondu présents en venant avec des propositions, avec des propositions de compromis aussi", martèle Pierre-Yves Dermagne, ministre wallon des pouvoirs locaux (PS). Avant d'ajouter: "Quel était le sens de refaire PS/NV-A alors que systématiquement, la N-VA a opposé son programme fermé par rapport aux propositions et aux mains tendues". 

C'est faux !

Durant les dernières semaines, les informateurs ont essayé au cours des deux dernières semaines de trouver un terrain d'entente entre les deux plus grandes formations politiques du pays -le PS et la N-VA. En vain. 

Pour Denis Ducarme (MR), le PS est responsable de la situation actuelle. Selon le ministre MR, si la Belgique ne parvient pas à sortir de la crise politique dans laquelle elle est engouffrée, c'est en partie à cause du Parti Socialiste qui impose des exclusives. 

"Vous continuez à bloquer le pays parce que vous avez décidé de snober le premier parti de Flandre ! La N-VA qu'on les aime ou qu'on ne l'aime pas, c'est le premier parti de Flandre", s'exclame le ministre du Mouvement Réformateur. "C'est faux !", riposte Pierre-Yves Dermagne qui insiste sur le fait que son parti ait répondu favorablement "à toutes les invitations" de discussions. Selon le ministre, le PS est tout à fait conscient que l'on ne peut former un gouvernement avec la coalition de ses rêves. "Ça veut donc dire que vous restez ouvert à une possibilité avec la N-VA", réplique Denis Ducarme. 

Les deux hommes politiques campent sur leurs positions. Aucun d'entre eux ne semble vouloir assumer l'impasse politique que l'on connaît actuellement au niveau fédéral. "Si vous continuez à snober ainsi le premier parti de Flandre, vous portez une grosse responsabilité. Aujourd'hui, mathématiquement, on est dans une situation qui beaucoup plus difficile que celle de 2010 avec les 541 jours car le message qui sort des urnes met le pays face au mur. Nous devons éviter de faire le jeu des séparatistes comme vous le faites", lance Denis Ducarme. 

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