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"Les CONDITIONS des retrouvailles plus importantes que le nombre de personnes": l'épidémiologiste Marius Gilbert insiste

L'épidémiologiste Marius Gilbert a voulu insister ce matin sur les conditions des retrouvailles autorisées à partir de dimanche. Selon lui, il est indispensable de respecter dans la sphère privée les règles d'hygiène et de distanciation sociale établies ces dernières semaines, faute de quoi, on court tout droit à l'échec.

L'épidémiologiste Marius Gilbert est revenu sur la possibilité dès dimanche pour chaque famille d'accueillir jusqu'à 4 personnes, jeudi matin sur les ondes de BEL RTL.

On se pose beaucoup de questions sur les détails pratiques de cette règle : notre journaliste Antonio Solimando y répond dans cet article. La conclusion de Marius Gilbert sur ces règles, c'est qu'il faut, encore plus qu'avant, compter sur le responsabilité et le bon sens des citoyens. "On ne peut pas mettre un policier chez tout le monde"."plus qu

En revanche, l'expert a tenu à rappeler un point essentiel que certains ont sans doute oublié. "Il y a un élément sur lequel on n'a pas assez insisté. Plus que le nombre de personnes, le problème, ce sont les conditions dans lesquelles les contacts auront lieu. Si vous accueillez des gens, et que vous êtes à l'extérieur, il est facile de maintenir la distance, il y a une bonne ventilation: les risques de transmission sont très faibles. Si parmi l'ensemble des personnes qui se trouvent là, il y a une personne à risque, éventuellement, mettez un masque, c'est une mesure supplémentaire"

On ne fait surtout pas "comme avant"

Par contre, "si vous accueillez les gens chez vous (à l'intérieur), avant même qu'ils arrivent, tout le monde doit se laver les mains. Et puis, on se salue de loin. S'il y a une personne âgée dans le groupe, elle doit rester à l'écart, plus loin, et éventuellement mettre un masque comme dispositif supplémentaire". 

"Il ne faut surtout pas que les gens se disent: 'Ok, je reçois 4 personnes, et on fait ce qu'on veut, on fait comme avant, on trinque, on s'embrasse'. Si on fait ça, cette mesure va être un échec. Il faut, dans la sphère privée, reproduire les mesures de distanciation sociale et d'hygiène". 

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