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La Belgique dans la course au vaccin contre le coronavirus: "Il n'y en aura pas pour tout le monde", prévient Yves Van Laethem

Si un vaccin contre le coronavirus est disponible, qui sera vacciné en priorité ? La question est actuellement étudiée.

Dans une interview donnée à Sudinfo, le porte-parole interfédéral Yves Van Laethem explique que ce vaccin ne sera pas accessible à tous."Nous en sommes vraiment aux prémisses et on avance de manière abstraite puisque personne n’a encore de données sur le premier vaccin qui va sortir, ses caractéristiques, etc. Par contre, ce qui est certain, c’est qu’il n’y en aura pas pour tout le monde. Logique puisque l’on part de 0 et que tous les pays vont se ruer dessus ! Les plus optimistes parlent de quelques millions de vaccins sur le marché pour la fin de l’automne 2020. C’est vraiment peanuts pour une population mondiale de 7 milliards d’habitants ! Puis d’autres vaccins pourraient arriver au printemps ou au début de l’été 2021, indique-t-il.

3 groupes prioritaires

Avant d'ajouter: "Il faudra que la Belgique se positionne bien pour obtenir ces vaccins, à moins que l’Europe ne lance des achats groupés. Quelque chose semble frémir de ce côté-là. Quoi qu’il en soit, on ne pourra pas vacciner toute la population belge. Il faudra déterminer des groupes prioritaires". 

Le porte-parole interfédéral de la lutte contre le covid 19 Yves Van Laethem indique que le conseil supérieur de la santé envisage de vacciner en priorité trois groupes de personnes: les plus de 65 ans, les personnes atteintes d'hypertension ou de diabète et le personnel soignant.

Le gouvernement fédéral a débloqué 20 millions d'euros pour un projet visant à accélérer le développement de vaccins, unissant les universités d'Anvers et de Bruxelles, ont rapporté ce lundi De Morgen, De Standaard et Le Soir. La Belgique investit de la sorte pour se préparer à la prochaine pandémie.

> CORONAVIRUS en Belgique: les dernières infos

Le Conseil des ministres a décidé durant le week-end d'investir 20 millions dans la création d'une Unité de lutte contre les maladies infectieuses. Elle réunira les expertises de l'Université libre de Bruxelles et de l'Université d'Anvers. Ce projet, d'un montant total de 40 millions d'euros, vise à doter la Belgique - et plus largement l'Europe - des armes nécessaires pour combattre l'émergence de la prochaine pandémie, en développant des outils qui permettront d'accélérer fortement le développement des vaccins et des tests. Les 20 autres millions viendront du privé, mais pas de l'industrie pharmaceutique.

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