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"On avait donné toutes les informations nécessaires à la France": Philippe Goffin tente de justifier l'imbroglio à la frontière franco-belge

Le ministre belge de l'Intérieur, Pieter De Crem, et le ministre des Affaires étrangères, Philippe Goffin, ont annoncé qu'il était autorisé aux Belges d'aller dans les pays voisins pour visiter leur famille dès ce samedi. De nombreux Belges ont donc pris la direction de la France pour voir leurs proches ce samedi. Mais une fois face aux contrôles des forces de l'ordre françaises, ils ont été refoulés.

Car malgré la France n'autorise toujours pas ces déplacements non essentiels. Le ministère de l'Intérieur français a été clair: pas de réouverture des frontières avant le 15 juin. Suite à cela, les Affaires étrangères sont revenues sur leurs explications. "Quand une communication n'a peut-être pas été suffisamment claire, il faut pouvoir le reconnaître", concédait Philippe Goffin, invité du RTL INFO 19h ce samedi.

On a contacté nos homologues

Comment expliquer un tel couac? Qui est responsable? La France est-elle revenue sur sa position? Ou n'avait-elle jamais donné son accord à cette réouverture? Sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche, le ministre des Affaires Etrangères, Philippe Goffin explique les échanges qui ont eu lieu entre les deux pays.

"On a contacté nos homologues. J'ai pris des contacts avec les ministres des Affaires Etrangères de chacun des pays, y compris la France. Et à plusieurs reprises, il y a eu une volonté partagée de pouvoir rouvrir petit à petit les frontières. Ce n'est pas une question d'accord ou pas. Avec la France, ça n'a pas fonctionné comme on l'aurait souhaité. On a donné toutes les informations à la frontière, on leur a dit qu'il état maintenant possible d'aller de l'autre côté de la France mais je rappelle que ça relève de chacun des Etats. Là où on aurait dû être plus clair, c'est de dire 'Attention, la possibilité qui est donnée aux Belges n'est pas nécessairement validée pour l'ensemble. On aurait dû être plus précis", souligne le ministre. 

Philippe Goffin a reconnu une mauvaise communication. 

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