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Fatima est étudiante et travaille dans un cinéma de Bruxelles depuis 4 ans. Après 3,5 mois de fermeture, elle revient sur place pour la première fois. "Ca fait bizarre de voir le cinéma vide! Les émotions sont décuplées!", dit-elle à notre journaliste.
Dans les couloirs, du gel pour les mains, des affiches, des autocollants ont été placés à des endroits stratégiques. Tout est adapté, situation exceptionnelle oblige.
Les salles sont toujours vides, mais à trois jours de la réouverture, il faut tout mettre en place et créer de nouveaux postes.
Des nouveaux postes créés
"Nous aurons ce qu’on appelle des "covid busters"", explique Anneleen de Troos, responsable communication chez Kinepolis. "Ce sont des collaborateurs qui vont nettoyer les surfaces que les gens peuvent toucher. Il y a de nouvelles fonctions au sein de l’équipe. "
Qui dit nouvelles fonctions dit formations. "Sur cet e-learning, on a vraiment toutes les étapes", raconte Fatima. "Ce qui concerne la réouverture, le flux des visiteurs, mais aussi comment réagir si les clients ont des questions".
400 étudiants à rappeler
Rien que pour les 2 premières semaines de juillet, il faut remplir 1.200 shifts. Autrement dit, trouver 400 étudiants pour assurer le fonctionnement. Le tout, en moins d’une semaine. "Ce sont des étudiants qui ont déjà l’habitude de travailler chez Kinepolis et qui n’ont pas pu travailler ici pendant les derniers mois. Ils sont prêts et ils ont hâte de commencer à travailler", précise Elke Brabandere, responsable du recrutement des jobistes.
Avant la réouverture au public mercredi, lundi et mardi seront deux jours de tests grandeur nature, une sorte de répétition générale avec à la place des clients, des proches du personnel, pour que tout soit parfait.
