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Attaque de Bart De Wever contre le MR: les libéraux flamands réagissent

Au lendemain des attaques de Bart De Wever envers le MR, l'Open Vld a indiqué samedi que la "famille libérale" restait prête à entamer des négociations pour la formation d'une nouvelle majorité fédérale.

"Ce que le PS et la N-VA avancent comme contenu sur le plan économique et institutionnel doit être adapté", a commenté samedi l'Open Vld. Les libéraux flamands restent par ailleurs soudés à leur homologue MR, soulignant que la "famille libérale reste disponible pour entamer des négociations avec les trois familles politiques traditionnelles et la N-VA".

Offensive de De Wever contre le MR

Réunis samedi en bureau élargi, les libéraux flamands ont fait le point après les déclarations vendredi soir du président de la N-VA et préformateur Bart De Wever. Sur les deux chaînes télé flamandes, le leader nationaliste s'était dit persuadé à 99,9% que la "bulle de cinq partis" -PS, sp.a, CD&V, cdH, et N-VA - pouvait former un gouvernement d'ici deux à trois semaines. Cette bulle ne compte toutefois que 70 sièges et en a besoin de cinq de plus pour constituer une majorité.

Bart De Wever ne compte toutefois nullement sur le MR pour faire l'appoint car "personne n'est encore partisan du MR au gouvernement", a-t-il assuré vendredi. Pour le président de la N-VA, le MR est le grand bénéficiaire de la situation politique actuelle qui lui assure sept ministres au fédéral, dont le poste de Premier ministre. Si le MR vient à la table des négociations, ce ne sera que pour les faire échouer, avait-il accusé. Face aux propositions des préformateurs, les libéraux sont venus avec leur propre note, "leur programme électoral, une fable destinée à l'échec", avait ajouté M. De Wever. "Le problème c'est que cette note MR est une note MR-Open Vld", avait réagi dans la foulée Georges-Louis Bouchez, président du MR à l'agence Belga, indiquant par là que les libéraux restaient unis dans cette séquence des pourparlers, ce qu'ont donc confirmé samedi les libéraux flamands.

Retrouvez l'analyse du politologue Pascal Delwit dans notre autre article (voir le lien ci-dessous).

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