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La réduction de la bulle sociale à 5 personnes, une catastrophe pour l'Horeca: "Il faudra des mesures de soutien complémentaires"

Les dernières décisions prises par le Conseil national de Sécurité semblent impacter directement le secteur de l'Horeca. Les autorités ont choisi de réduire la "bulle" de contacts autorisés à un maximum de 5 personnes par foyer. Ces 5 personnes, qui ne comprennent pas les enfants de moins de 12 ans, ne sont plus calculées par personne mais donc bien par famille.

Face à cela, des établissements ont dû faire face à des annulations en cascade. De plus, l'instauration du télé-travail a entraîné la perte de travailleurs habitués à prendre leurs repas au restaurant durant leur pause. "Même si l'on peut comprendre l'importance des mesures à respecter, c'est contraignant. Les conséquences sur l'ensemble du secteur Horeca sont catastrophiques depuis quelques jours. On espère que la perspective de septembre ne sera pas désastreuse. Il faudra des mesures de soutien complémentaires et prolongées", affirme Thierry Neyens, président de la fédération wallonne de l'Horeca. 

La situation semble cependant différente selon la situation géographique des restaurants et cafés. "Une partie du secteur s'en sort très bien. Ce sont les établissements situés en zone touristique, rurale. La clientèle est au rendez-vous car il y a des espaces verts, les gens peuvent être dehors. Et on a des établissements urbains qui dépendent d'une clientèle internationale et là on constate vraiment une perte de rentabilité et peu de fréquentation", indique le représentant.

On a besoin de faire cet effort collectif pour éviter le lockdown

De strictes règles ont été établies au sein des bars et restaurants afin de limiter au maximum la circulation du virus. "Le secteur a mis en œuvre un protocole contraignant, dans le but de protéger les travailleurs et la clientèle. Hélas, on constate aussi que certaines personnes ne respectent pas toujours les règles. On a besoin de faire cet effort collectif pour éviter le lockdown. Sinon, le secteur sera dans un bain de sang social", précise Thierry Neyens. 

Autre facteur que l'on ne maîtrise pas: la météo. Si de mauvaises conditions climatiques s'installent, des établissements devraient fermer leurs terrasses, réduisant ainsi largement leur capacité d'accueil. 

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