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Neuf jours après le drame de Beyrouth, les travaux pour l'évacuation des débris et autres gravas ont commencé. Des dizaines de grues et de camions ont été aperçus dans le port de la capitale libanaise où ont eu lieu les explosions.
La déflagration a été provoquée le 4 août par un incendie dans un entrepôt au port où avaient été stockées, selon les autorités, 2.750 tonnes de nitrate d'ammonium depuis six ans, "sans mesures de précaution" de l'aveu même du Premier ministre démissionnaire Hassan Diab.
Elle a fait au moins 171 morts, plus de 6.500 blessés et près de 300.000 sans-abri. Elle a dévasté des quartiers entiers et le coût des dégâts a été évalué mercredi à plus de 15 milliards de dollars selon le président Michel Aoun.
Le drame, une catastrophe de plus pour une population déjà brisée par une crise économique inédite aggravée par l'épidémie de Covid-19, a alimenté la rage de la population contre les dirigeants et les responsables, qui se rejettent depuis la responsabilité.
Le Parlement libanais s'est réuni ce jeudi pour entériner l'état d'urgence.
