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Les noyades se multiplient ces derniers jours: ce secouriste évoque "le principal danger" des baignades interdites (vidéo)

Une femme s'est noyée mardi aux Lacs de l'Eau d'Heure. Le même jour, un jeune louviérois a perdu la vie dans le canal du Centre. Des accidents malheureux qui se multiplient ces derniers jours, avec les fortes chaleurs.

Nos journalistes Céline Praile et Sylvain Winance se sont rendus sur le site d'une ancienne mine à ciel ouvert à Gosselies (Charleroi) en compagnie de Michel Méan, porte-parole de la zone de secours Hainaut-Est. Rapidement, ils tombent sur deux sportifs en train de nager dans des eaux où la baignade est interdite.

Avec les fortes chaleurs et le besoin de se rafraîchir, de nombreuses personnes se rendent sur des lieux de baignade pourtant interdits. Le bilan est lourd cette semaine en Wallonie: un homme a perdu la vie lundi en sautant dans une carrière à Floreffe, une femme s'est noyée mardi aux Lacs de l'Eau d'Heure et le même jour, un jeune louviérois s'est aussi tué dans le canal du Centre.

"Le principal danger, c'est l'hydrocution. En général, on vient quand il y a un beau soleil et la différence entre la température de l'air et de l'eau est excessivement important. Donc, le coeur va devoir travailler beaucoup plus et donc, peut s'arrêter, du coup", a expliqué Michel Méan au micro de notre équipe.

Dans les carrières ou les mines à ciel ouvert, il y aussi des risques de glissade ou de heurter un rocher. Des sites qui sont d'ailleurs difficilement accessibles pour les services de secours.

Plusieurs dangers aussi dans les canaux: la vase et les véhicules qui se trouvent dans le fond et les bateaux parfois imposants qui ne voient pas les nageurs.

"C'est très simple: là où ce n'est pas autorisé, c'est interdit", a rappelé Michel Méan. "Là où il n'y a pas de maître-nageur, de drapeau vert, vous ne nagez pas!".

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