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Des vacances... pas vraiment reposantes à cause du coronavirus: selon une étude, près d'un Belge sur deux manque d'énergie

Vous vous sentez peut-être fatigué en ce moment, et ce même après des vacances. Il faut dire qu'avec la crise sanitaire, celles-ci n'ont pas forcément été reposantes, voire inexistantes. D'après une étude récente, 50 % des Belges interrogés ne se sont pas du tout relaxés cet été et souffrent même, pour certains, de maux de tête ou encore d'insomnie.

Des insomnies, du stress, des maux de têtes: ces soucis du quotidien ont augmenté ces derniers mois avec la crise sanitaire. Mounia Ferich, pharmacienne à Schaerbeek, explique: "On a pu remarquer que l'angoisse augmentait chez les patients. En tant que contact de proximité, les gens s'adressent à nous en première ligne. On doit faire face à différents tracas, qui vont des angoisses quotidiennes aux problèmes d'insomnie".

44% des Belges ressentent un manque d'énergie

Le constat a été encore plus fort cet été. Selon un sondage de la pharmacie en ligne Viata, réalisé auprès de 1000 Belges, la moitié dit ne pas avoir réussi à décompresser. Un sondé sur deux explique être encore plus stressé qu'au début de la période estivale, et 44% ressentent un manque d’énergie. "Tout le monde a été un peu touché par cette crise, dans le sens où les parents sont stressés par rapport à la rentrée scolaire des enfants. Au niveau professionnel, il y a beaucoup de faillites et de difficultés en lien avec le télétravail. Il y a eu aussi, surtout, le fait de rester confiné chez soi pendant plusieurs mois, qui a vraiment fait augmenter l'anxiété des gens et ce climat d'incertitude", explique Sarah Katz, psychologue au CHIREC Delta.

En parler avec ses proches

Ce climat d’incertitude devrait perdurer à la rentrée. Alors si vous êtes concernés par ces angoisses et insomnies, voici quelques conseils : "Il faut bien s'entourer, essayer d'en parler avec ses proches, puis on peut utiliser des petites techniques de respiration. Si ça devient plus important, n'hésitez pas à aller consulter un psychologue", préconise la psychologue.

Petite lueur d’optimisme tout de même : avec la réouverture des écoles et le retour d’habitudes professionnelles et sociales, la rentrée pourrait s’avérer bénéfique pour beaucoup d’entre nous.

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