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Quatre pistes pour venir en aide aux Marolles: "Ce qu'ils veulent, c'est travailler"

Ces derniers jours, une crèche a été incendiée et des pompiers ont été agressés dans les Marolles à Bruxelles. L'émission "C'est pas tous les jours dimanche" se penche sur les solutions pour apaiser la situation dans ce quartier.

Le quartier de la Querelle dans les Marolles a fait la une ces derniers jours suite à l'incendie d'une crèche et une agression de pompiers. "Les jeunes ne sont pas écoutés. Et quand on n’est pas écouté, parfois il y a de la casse, explique un riverain."

Il y a une vingtaine d’année, le bourgmestre de Bruxelles, François-Xavier de Donnea avait "promis de s’occuper de cette jeunesse, poursuit ce riverain du quartier de la Querelle. De faire une salle, de mettre des personnes qualifiées dans le domaine des devoirs. Vingt ans après, il n’y a rien."

David Leisterh, président du MR bruxellois, affirme que "caillasser la police, les pompiers, une crèche, doit être sévèrement puni et rapidement." Mais alors comment aider ces quartiers populaires de Bruxelles?

Des solutions politiques

Premier élément de réponse selon David Leisterh: "Au cours des dernières années, il y a toute une série d’investissements qui ont été faits comme des écoles de devoir, du sport. Le bourgmestre, Philippe Close, s’est rendu sur place. Il y a encore du travail à faire."

La deuxième piste à suivre concerne l'emploi: "Celui qui devrait aussi se rendre sur place, c’est le ministre bruxellois de l’emploi, ajoute le président du MR bruxellois. Parce que j’ai été dans les Marolles, j’ai parlé avec beaucoup de jeunes. Beaucoup disent que ce qu’ils veulent: c’est travailler."

Troisième solution: un développement urbain de qualité. "J’ai visité une infrastructure de sport, poursuit David Leisterh, on avait l’impression que c’était l’antichambre d’une prison plus qu’un endroit agréable."

Karine Lalieux, président du CPAS de Bruxelles, ajoute qu’une salle de sport sera inaugurée d’ici un an, et également: "Evidemment, si on parie sur les écoles, c’est pour qu’il y ait des emplois à la clé. Nous développons énormément d’insertions socio-professionnelles avec le CPAS pour accompagner en formation le décrochage scolaire."

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