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Mickael, le gérant d'établissements Horeca à Mons, craint l'afflux de clients après la fermeture des bars (vidéo)

A partir de ce vendredi, tous les bars du pays devront fermer à partir de 23h (à part à Bruxelles où ils seront complètement fermés) suite à une mesure décidée lors du comité de concertation. Un manque à gagner redouté. Les brasseries qui sont autorisés à ouvrir jusqu'à une 1h du matin ont peur de voir arriver un afflux de clients.

Simon est gérant d'un bar en plein centre de Namur. Ce jeudi après-midi, il a suivi attentivement une conférence de presse donnée par le bourgmestre. S'il est soulagé qu'aucune mesure supplémentaire ne soit prise, il regrette de devoir fermer à 23h à partir de ce vendredi. "C'est un peu comme si on disait à un boulanger, vous pouvez ouvrir mais pas le week-end. Par contre, les grandes surfaces continuent à vendre des viennoiseries le matin. Il y a quelque chose de compliqué", confie-t-il. 

Un sentiment partagé à Mons. Les cafetiers redoutent l'impact important de cette mesure sur leur chiffre d'affaires. "Mathématiquement, c'est 60h de moins donc c'est du chiffre d'affaires en moins. On tend vers l'hiver, la météo est moins bonne et on nous enlève encore ça. Cela va être compliqué", indique Massimo Falasca, le président de l'association des commerçants du marché aux herbes.

Des clients qui pourront tout de même se réunir jusqu'à 1h du matin dans les restaurants et les brasseries. Une concurrence déloyale selon les tenanciers, mais surtout la crainte de devoir gérer cette clientèle plus festive.

"On s'apprête à mettre une grosse équipe en place le vendredi soir et le samedi soir, justement pour qu'il n'y ait pas de débordement. Honnêtement, va-t-on gagner en chiffre d'affaires? Peut-être un petit peu, mais est-ce qu'on va le perdre en personnel pour la bonne gestion de l'établissement après 23 h? Oui, je le pense aussi", estime Mickael Hacourt, le gérant de plusieurs établissements à Mons.

Si les chiffres de contamination ne diminuent pas, les cafetiers craignent de devoir obligatoirement fermer leurs portes d'ici une semaine ou deux comme à Bruxelles.

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