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La "transmission aérogène": ce professeur nous parle du danger méconnu du coronavirus (vidéo)

On connaissait l'existence des gouttelettes qu'on projette sur environ 1m-1m50 lorsqu'on parle, par exemple. Mais d'après un professeur, des micro-gouttelettes restent en l'air encore pendant 1 à 2h. S'il n'y a pas d'aération, il y a un risque de contamination au coronavirus. Un danger méconnu qui s'appelle la "transmission aérogène".

Invité de l'émission C'est pas tous les jours dimanche (RTL-TVI), Nathan Clumeck, professeur émérite en maladies infectieuses à l'Université Libre de Bruxelles (ULB) et au CHU Saint-Pierre, a parlé de la "transmission aérogène" qui serait liée à l'explosion du nombre de cas de coronavirus que l'on a actuellement en Belgique.

"Quand on est infecté par le coronavirus et qu'on éternue, qu'on tousse, qu'on parle fort ou qu'on chante, on va émettre des grosses gouttelettes sur environ 1m-1m50 et puis elles vont tomber. Ca, on le connaissait. Mais en même temps, certaines de ces gouttelettes vont s'assécher et donner des micro-gouttelettes. Ces micro-gouttelettes sont l'équivalent d'un nuage. C'est comme la fumée d'une cigarette. Elles vont rester en l'air pendant 1 à 2h et s'il n'y a pas d'aération (de la pièce, ndlr), les personnes qui se trouvent à 5-6-7m de la personne porteuse du Covid-19 risquent d'être infectées. C'est ce qu'on appelle la transmission aérogène. On l'a négligé. Cette espèce d'explosion du nombre de cas que l'on a actuellement est probablement liée à cette transmission aérogène. Par exemple, une personne peut en contaminer 60-70 si elles sont dans un endroit fermé".

Son conseil est donc clair: aérez les pièces de votre maison, malgré l'automne, l'hiver et le retour du froid dans notre pays.

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