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Elisa Pilarski tuée par son chien Curtis selon les résultats ADN: son compagnon demande une contre-expertise

Le débat sur les causes du décès d'Elisa Pilarski, tuée par morsures canines dans une forêt de l'Aisne où se tenait une chasse à courre, a rebondi avec la publication de nouvelles expertises et de résultats d'analyses ADN.

Le mystère pesant depuis un an sur la mort d'Elisa Pilarski dans une forêt de l'Aisne près d'une chasse à courre a été levé. D'abord des expertises judiciaires ont établi que seul Curtis, le chien d'Elisa et son compagnon Christophe, pouvait être responsable de la jeune femme. Puis les résultats des tests ADN sont venus corroborer cette hypothèse. 

"Les opérations de recherche d'ADN et de comparaisons avec les traces retrouvées sur les prélèvements effectués sur les différents chiens (à savoir les cinq chiens du couple propriétaire et 33 chiens de chasse)" ont fait apparaître que "l'ADN de la victime est présente à partir de traces de sang prélevées en différents points de la gueule et de la tête du chien Curtis", a indiqué le communiqué du Parquet. 

Mais selon des informations du BFMTV, Christophe Ellul, le compagnon d'Elisa et propriétaire de Curtis, veut faire une demande de contre-expertise. IL dénonce la "condamnation" des experts. 

Deux rapports d'expertises ont été récemment remis au juge d'instruction. Ils indiquent que la mâchoire de Curtis correspond aux morsures retrouvées sur le corps d'Elisa. De plus, ils relèvent une obsession de l'animal de mordre. Le chien aurait pu être excité par la présence des chiens de chasse à courre, indique le Parisien. 

Elisa "n'était pas là quand il a dressé Curtis"

Avocate de la mère d'Elisa, Me Richard avait elle souligné le manque de familiarité entre la victime et Curtis, alors que le couple "se connaissait depuis peu de temps". Elisa "n'était pas là quand il a dressé Curtis, n'a jamais vécu avec ce chien et n'avait jusqu'alors pas eu l'occasion d'être seule avec lui".

Le parquet de Soissons avait rendu compte en début d'année de "deux incidents de comportement" de la part du chien après le drame. "Deux personnes ont été saisies par les vêtements pendant l'analyse comportementale tandis qu'une autre personne a été mordue dans la fourrière où le chien est gardé", avait indiqué le parquet.

Une information judiciaire contre X est en cours dans cette affaire pour "homicide involontaire par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence (...) résultant de l'agression commise par des chiens".

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